Il pleut des vaches qui pissent : des expressions qui donnent du gras à moudre !

il pleutVoilà, Noël s’en est allé, au revoir nourriture à tire-l’haricot, lichouseries chocolatées et verres remplis à bâbord, les estomacs se relâchent, les petits souliers respirent et la saison des jouets par milliers s’achève mais disons-le sans emballage, s’il y a un cadeau que nous ne regrettons pas d’avoir trouvé au pied du sapin c’est celui-là : Il pleut des vaches qui pissent, exquis ouvrage illustré, florilège de 300 expressions hexagonales revisitées pour graver dans la mare une réalité qui souvent dépasse la friction !

 

_MG_0470-2Afin de ne pas vous enduire d’erreur (ce serait dommage !) soyons précis, l’histoire de nos bienheureuses bovines incontinentes commence ainsi : pendant un an, Emmanuel Blervaque, Stéphane Ellias et Laurent Ribet, l’esprit malice et la face sourire, scrutent et relèvent sur leur page Facebook intitulée  Les accidents d’expression (FLOWrilège), les cafouillages de dialecte, les pertes de contrôle littéraire ou encore les carambolages argotiques. Munis de leur précieuse récolte, ils décident de se mettre sur leur quarantaine pour draguer les jeunes éditions du Monte-en-l’air (sous la férule de l’excellente librairie galerie éponyme parisienne). Bingo, le projet voit le jour et infiltre les rayons des magasins en octobre 2015. Mais si l’apparence ne fait pas le moine, elle contribue quand même à sa bonne tenue. C’est ainsi que nos pépites reposent sur un lit d’illustrations drolatiques, poétiques et parfois féroces, signées Laurent Ribet, Vincent Bergier, Christine Fezas ou encore Stéphane Ellias, avec des idées de Benoît Chapon.

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Attention cependant, l’ouvrage ne doit pas prêter à contusion (au risque de s’attirer les foutres de la critique), il ne s’agit pas d’un énième dictionnaire sagement catalogué et patiné par la rigueur des années. Oust, du passé faisons table basse ! Ces vaches qui pissent ressemblent davantage à un collier de perles contemporain qui se glisse avec humour et grivoiserie autour du cou de la langue française. Une prose gourmande qui ne coûte pas la peau des yeux (12 euros seulement !) à colporter de bouche en bouche au comptoir d’un bistrot par exemple, pour faire d’une bière deux coups !

Il pleut des vaches qui pissent – un livre de 128 pages paru le 9 octobre 2015 aux éditions Le Monte en l’air

* Si certaines expressions de cet article vous semblent étranges, tarabiscotées ou mal fagotées, il ne s’agit pas du fruit dans le vers de votre imagination mais de l’influence des vaches qui ont pissé sur cette copie !

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