Deuxième volet de notre carnet de bord des Bars en Trans·musicales. Où il sera beaucoup question du Finistère. Après une journée pluvieuse, rien de tel que du rock de fin de terre bretonne qui inspire et embrase !

Comme la veille, nous commençons cette deuxième soirée de Bars en Trans·musicales par un passage à 19 h 30 à l’Étage au Liberté pour assister au concert des fabuleux Komodor. Les rockeurs de Douarnenez qui ont le vent en poupe et de la tempête dans les corps et les instruments. Avec des morceaux de leur premier album Nasty Habits qui sera dans les bacs le 17 décembre 2021 (Soulseller), le groupe met le feu à une salle pleine à craquer et déclenche des incendies dans les jambes des festivaliers conquis. Ambiance de feu pour cinq garçons qui vont faire parler d’eux. Ce que nous avons entendu de meilleur dans le style pure rock & roll seventies mâtiné de garage depuis le début du festival. Komodor joue ce soir au Parc Exposition à 2 h avec le duo paimpolais Moundrag pour « Komodrag and The Mounodor». Ne les loupez pas !

     

Autre salle, autre ambiance, direction la Chapelle du Conservatoire pour une soirée de Bars en trans entre électro, pop et noise. DeLaurentis musicienne, productrice, compositrice, auteure, interprète. Devenue femme machine. Dans un décors futuriste de néon lumineux octogonaux et sur fond de vidéo, elle  donne vie à son alter-ego numérique, Unica et glisse sa voix cristalline dans son univers spectral, digital et cinématographique.

      

Douceur mélancolique ensuite avec Antoine Wielemans (Girls in Hawaï) venu présenter Vattetot, son premier album solo sorti le 5 novembre 2021 (sur le label Bang). Dans une ambiance ouatée, l’artiste belge déroule des titres écrits en français aux fragrances de sel, de fin d’été et de poésie, avec un détour par le Brésil et La Rua Madureira de Nino Ferrer. À noter que « De l’or », le deuxième single d’Antoine Wielemans, a été tourné entre Brest et le phare Saint-Matthieu !

     

Brest toujours, ville d’origine de Bantam Lyons, la dernière formation de la soirée. Entre rock-noise, cold-wave, shoe gaze ou post-punk. Et décidément, le Finistère charrie de la perle de groupe brut de lambig. Bantam Lyons balance une énergie collective et des riffs de guitares distordus ou métalliques au service de titres sombres. À retrouver dans leur second album Mardell  sorti en septembre 2021 sur le label Music From The Masses.

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