Chanson douce, de Lucie Borteleau

Chanson douce, de Lucie Borteleau : Quand la perle rare se fait boule de pus toxique.

 

Paris, l’été, XIᵉ arrondissement. Myriam (Leïla Bekhti), une jeune mère débordée par les soucis domestiques et la maternité, décide, avec le soutien de son mari Paul (Antoine Reinartz), de reprendre son boulot d’avocate. Ils engagent donc Louise (Karin Viard), une jeune veuve, comme nourrice, pour prendre soin de leurs deux enfants d’1 et 6 ans. Bien sous tout rapport de prime abord, Louise (ci-dessous aux petits soins pour Mila – Assya Da Silva) s’avère peu à peu envahissante, intrusive, inquiétante et d’une sévérité pour le moins mordante.

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Par petites touches successives, Chanson douce instille un climat de plus en plus flippant au fur et à mesure que Louise, animal monstrueux et susceptible, s’installe, quasi à demeure, au sein de cette famille. Bref, si chercher une place en crèche est, pour bien des parents, un véritable chemin de croix, trouver une nourrice comme cette Louise relève du cauchemar absolu.


Chanson douce – Drame français de Lucie Borteleau – Avec Assya Da Silva, Leïla Bekhti, Antoine Reinartz, Karin Viard, Jérémie Elkaïm (également co-scénariste), Sarah Suco… – Durée : 1 h 40 – Sortie le 27 novembre 2019 – D’après l’œuvre de Leïla Slimane, prix Goncourt 2016 – Musique (qui fait peur) de Pierre Desprats – À déconseiller aux jeunes femmes sur le point d’accoucher ou aux parents empêtrés dans un baby-blues compliqué.

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