Mythos 2016 : Jain et Izia au Cabaret Botanique

Pour l’avant dernier-jour au Botanique du festival Mythos, place à une soirée tout aussi attendue que les précédentes – à guichet fermé – sous le Magic Mirror, pour un double plateau JAIN et Izia.

Jain est une artiste singulière dans tous les sens du terme. Avec un seul album, Zanaka, dont sont issus les tubes « Come » ou encore « Makeba », elle est l’artiste sensation et découverte de la soirée. Proposant un mélange singulier de hip-hop aux sonorités africaines, le public a hâte de la découvrir sur scène. Dans une scénographie faite d’écrans aux motifs tribaux, JAIN fait son apparition dans cette robe noire que l’on a pu voir à l’occasion dans un de ses clips.

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Derrière ces machines et armée d’un micro, la jeune artiste enchaîne les programmations des samples et des loops avant de se lancer dans des lignes de flow, bondissant d’un côté et de l’autre de la scène. JAIN aime en interlude à discuter avec son public, à raconter des anecdotes, des bout de productions de son album, à le faire chanter ou bien taper le rythme. Derrière les sons électroniques arrive parfois une guitare sèche qui donne en live un petit côté folk. Le public danse, la bonne humeur est communicative, et ce dernier se retrouve même sampler et sert de bande-son et de chœur avec ses imperfections touchantes. Cadeau éphémère et magique, on assiste à un très joli moment qui clôt ce spectacle.

Vient le moment d’Izia. On s’attend, à l’annonce de ce nom, à une prestation scénique quelque peu démente et hors-norme, au souvenirs de ses dernières tournées, mais on peut aussi douter de la capacité d’enflammer le public dans un lieu comme le Botanique, qui peut se révéler intimiste. Avec une entrée tonitruante, Izia, entourée de ses musiciens entame un set nerveux et en véritable pile électrique elle ne tient pas en place, exhortant son public à danser avec son franc-parler habituel, qui par moments déconcerte.

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Les morceaux filent à une allure folle, et le public danse, saute et sous le chapiteau, l’ambiance électrique se crée. La performance qui nous est livrée est un rock solide entrecoupé de morceaux plus calmes et au détour d’un interlude, on découvre le plaisir qu’Izia a de jouer dans ce lieu unique pour une dernière date de tournée. Pour des rappels nous avons droit à des reprises sympathiques voire drôles, mention spéciale à « Free from Desire » de Gala pour la plus improbable où le public danse avec bonheur. C’est une Izia au bord des larmes qui remercie une nouvelle fois son public qui le lui rend bien par une ovation de plusieurs minutes. Un spectacle unique, comme climat d’un week-end qui se finira le lendemain avec l’Ultrabal ! Dans un registre sensiblement différent.

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