Ils ne sont plus que trois. Depuis le 1er janvier 2017, les sorties (dé)rangées dans la catégorie « rap » se sont accumulées comme des grains de sables (ou des petits pains, au choix). Sur l’année, La Revue de 16 a écumé quelques 75 albums, EP, LP, bootlegs ou mixtapes francophones. Le 9 février prochain, il n’y aura qu’un seul élu parmi trois favoris aux Victoires de la Musique : Lomepal, Orelsan et Big Flo & Oli.
C’est pourquoi l’enjeu de cette Revue de 16#13 sera de ramener l’épicentre vers ceux qui ont bravé 2017 du haut de leurs plumes et de leurs instrus. Même si la musique n’est pas un concours (ou alors un concours de circonstances), nous allons redistribuer les cartes en nous assurant offrir des paires d’as. Ajoutons à cela que la musique continue, que le LV Crew, Despo Rutti, Maras, Harbor & Hexpir, Joe Lucazz et Demi-Portion nous accompagnent sur ce numéro 13. Sans oublier que les agendas de sorties et de concerts à l’Antipode MJC, 1988 Live Club ou l’Ubu sont bien chargés. En 2018, vous aurez de quoi faire. Bonne année musicale ! Que la lumière jaillisse de partout et même des claviers des machines.
« J’ai peur de l’horizon
Et des bateaux sur la mer
Le soleil se lève en prison
Et part se coucher dans un cimetière »
[Cercueil Marin] Maras feat Koffi Enam & Leslie M
Ça vient de sortir ///
- LV Crew - Era Novum
« Je vais te la faire courte comme la vie ». Certains font le dos rond quand d’autres ont « Le Dos Large ». Encore davantage quand ça vient de la Mayenne ! C’est bien dans le cocon voisin que s’est forgé le 1er album du LV Crew intitulé Era Novum. Composé de Big Mac et Sadik Waja, le duo mayennais s’étale à toutes les sauces grâce aux instrus de Len et de prods issues d’autres horizons. Souhaitant s’inscrire dans les temps modernes comme Charlot mais avec la moustache en moins, le LV Crew ont sorti le bleu de chauffe quand ce n’est pas le parapluie. Car niveau météo, c’est pas le top ! La preuve, c’est bien avec une intro sur un vent de force 9, surfant sur une prod mi-trap mi-boombap, que le LV Crew annonce la couleur et le choix de leurs cartes. « S’assommant à coup de rimes », Big Mac & Sadik Waja proposent deux styles différents mais pas géométriquement opposés. Avec des flow multifonctions, poussant parfois la chansonnette comme sur le titre éponyme, « le gang » (prononcez-le à la québecoise) prend quelques risques en élevant les aigus de leurs voix. « Mon amour est perpétuel mais la peur peut tuer », aime-t-il rappeler. Quand ce n’est pas le touchant (mais pas coulant) « Je ne dirai pas tout », c’est l’explosif « Fukushima » qui prend le relais. La meilleure de l’album ? Ce morceau nous rappelle en tout cas que le plus dangereux n’est pas l’explosion, mais la vague qui arrive. C’est d’ailleurs ce qui risque d’arriver. Quand les Fugees chantaient « The Mask », le crew rappe « Tyler Gordon » avec l’influence de Fight Club en bruit de fond. Les deux compères redoublent d’efforts sur ce titre pour affiner leurs personnalités. Anti-thèse de « Big Sadik Love », le LV Crew rappe également en famille pour tuer leurs idoles sur « Ego-Trip » et se comparer au plus sacré des sacrifiés, avec un détournement de mineur en bonne et due forme pour Sicario. « Foudroyer » sur place, noyer dans un torrent de sentiments, la température se réchauffe cependant avec un beau baptême du feu. En somme, une bonne première pour un dernier titre en forme d’outro bien engagé ! En espérant qu’elle soit une bande annonce pour le tur-fu. En attendant la suite, en attendant la Nébuleuse déferlée…
- Maras – Sixième verre (EP)
« J’ai peur de l’horizon et des bateaux sur la mer. » Les alcooliques de la rue St-Mich’ auront de quoi saliver. Connu des Rap Contenders, proclamé « rappeur » ou « slameur » selon les rumeurs (ou les humeurs), les étiquettes se collent et se décollent très vite sur le front de Maras. Alors pour nous rassurer, il sort Sixième verre. Avec cet EP de 9 titres, Maras affiche sans complexe et sans prétention ses multiples étiquettes pour libérer son essence dès le « Prologue ». Dès les premières gorgées, on entre dans la « quatrième dimension en un coup de dés ». Apéro entamé mais toujours avec la bonne dose de lucidité dans le son, Maras offre de belles performances rythmiques comme sur « Premier verre » où les points viennent ponctuer et renforcer des mots pas toujours doux. Jouer sur les sens semble être son jeu préféré. Au fil des verres, hors de question de piquer du nez ! Et c’est bien nos oreilles qui prennent cher tandis que la violence extérieure est gratuite. La preuve avec le titre « phare », porté par « les instruments à vent » en hommage à ceux et celles pour qui la mer est un horizon sombre. « Cercueil marin » est certainement le morceau le plus renversant de l’EP, une aubaine poétique maniant le verbe pour exprimer les autres, avec la force des vagues, du récit et des sentiments. « Bienvenue mon réfugié! » clame-t-il. Un « vrai » message de paix et de rage envers ceux et celles qui affrontent des montagnes en prenant la mer. Noyer le poisson ou faire déborder la goutte d’eau du vase ? C’est le dilemme de l’EP si dilemme il y a. « Salamandre » ne fait qu’accentuer cette belle impression. Ironique, Maras ne cesse de répéter que « l’histoire se répète ». Pourtant, le rappeur ne raconte jamais la même chose. « Loup de nuit » confirme l’exception avec une instrumentale typée « électro club », s’abritant des vagues en les affrontant. Osant même un « les optimistes diront seulement que les nazis faisaient juste une série de DAB » sur l’Interlude à une seule voix, M Le Malin tente réellement tout pour sortir des abysses et du marasme actuel. De « Suicide à deux » où les sciences et l’espace-temps sont mises à l’épreuve en passant par « ces films où les héros meurent à la fin », Sixième verre propose une multitudes de « tricks ». N’en perdez pas une goutte, mais avec modération tout de même au risque de vous faire avaler.
- Demi Portion – Libertad (EP)
« Je rappe comme à l’ancienne. » Demi Portion n’est plus à présenter. Si c’est le cas, allez faire un tour sur sa chaîne YouTube : freestyles, albums, EP, tout y est ! Évoluant toujours à domicile, cette fois-ci, Demi Portion s’adonne à un registre instrumental différent qu’à l’accoutumée avec un EP totalement gratuit intitulé Libertad. L’objectif ? Laisser « sa » musique s’exprimer. Accompagné par El Gaouli, Kross2Ouf, NabH24 et CROWN pour les productions musicales, on retrouve la diction du Sétois sur du reggae, de la gratte, ou encore des airs de funk. Cela ne semble pas pour autant décontenancer ce grand fan de DBZ. On tombe ainsi sur de bonnes surprises où l’on débute avec « Ma musique », une ode à la création où il partage également sa vision de la « chose ». Il n’hésitera pas non plus à se donner un genre beaucoup plus rétro sur « À l’ancienne » avec des notes synthés funky nous rappelant que le rap, c’était aussi ça avant. Simple, avec sa manière particulière de tourner les phrases et les rimes, DP livre des partitions textuelles made in « Rachid against ». Avec Tracy Chapman, il résume ses débuts et déphase le chemin qu’il mène pour trouver l’inspi’ sur « Un monde à part ». Issu d’un titre de Wu-Tang, avec un clin d’œil à Be-Fa, « Lettre au Président » aborde le thème de la dépénalisation du cannabis là où elle est légale dans beaucoup d’appartements. « Pas de liquide tant que la fumée nous emporte » certifie-t-il. Le moins étonnant, c’est que c’est sur un freestyle en one-shot qu’il est le plus détonnant. Face à l’une de ses spécialités, Demi P. offre certainement le meilleur titre de Libertad avec « Mon ABC ». Plus rentre-dedans, avec une prod à deux têtes à la fois sombre et éclairante, il délivre le béaba de son savoir en alphabet. Libertad livre ainsi 8 morceaux où DP s’époumone sans perdre son style habituel. Les fans ne se perdront pas totalement par le flow et la tchatche de l’auteur. « Le temps passe » sûrement mais rapidement. Malgré tout, Demi Portion est et sera encore bien là !
- Joe Lucazz – No Name 2.0
« Je ressens le manque quand je pars d’ici. » Il avait défrayé la chronique avec No Name premier du nom. Lui, c’est Joe. Joe Lucazz. Ou appelez-le plutôt « Monsieur Lucazzi » comme l’indique l’intro de l’album. Évidemment, « le 5e fantastique » a toujours le vent en poupe ! Avec cette version 2.0, Joe s’attarde sur son environnement et plus particulièrement celui de sa ville, de son quartier, de la capitale. Tellement imprégné du décor qu’il semblerait que son art ne fasse qu’un avec la Ville Lumière, ce n’est pas pour autant que le rappeur l’envisage toujours sous l’angle du « beau ». Car même si Paris est une pieuvre, elle attire plusieurs « diables » ou « démons » dans son collimateur. Nostalgique du Paris de Jean Gabin, Joe ne reste pas non plus sur ses acquis. Paris a grandi au milieu du tragique et du magique. Touché par le syndrome comme Jazzy Bazz, Joe en fait une œuvre romantique malgré ses nombreux défauts. Avec 13 titres, Joe Luqatari développe un passé et des visions. « Je le fais mieux » montre la voie, sans qu’il n’ait besoin de rehausser la sienne (de voix). Que ce soit « dans le stress » ou « pour soutenir ses frères au placard », Joe revendique son savoir-faire. On retiendra des feats high level avec Alpha Wann sur « Knight Rider » ou avec Flynt sur l’excellent « On l’a fait » au gimmick redoutable et s’installant facilement sur le sofa de sa boîte crânienne. Joe se lâche et se laisse aller pour faire part de ses états d’âmes. Il y a des blessures qui marquent plus que d’autres. C’est le topo du génial « Abou Diaby », référence au footballeur pro’ au talent immense mais qui n’a eu de cesse de se confronter aux blessures durant sa carrière, le réduisant au silence. Aller au plus simple sans chercher à complexifier ou magnifier les choses, c’est la force de l’album. Direct, Joe sait le faire. Faire un deuxième album de qualité aussi. Terminant sur un « 3.0″, on peut envisager un troisième opus aisément. « J’ai trop eu de deuxièmes chances » rappe-t-il pourtant. No name, no pain. Répète la formule deux fois par jour et Joe Lucazz ira mieux.
- Despo Rutti Aka Majster – Dr Sophie Saïd
« Je n’ai pas choisi de naître. C’est vous ! » Il sort des livres qu’il vend en personne. Ils sort des albums dont la vision du futur est particulière. Lui, c’est Despo Rutti. Ou plutôt Majster. La particularité de l’album ? C’est qu’il déclare sa flemme à sa psychiatre et offre des titres plus longs les uns que les autres. Auteur de quelques perles par le passé, avec notamment « Convictions suicidaires » et du classique hardcore « Arrêtez », Despo revient avec Dr Sophie Saïd Majster. Après s’être immiscé dans le « game », collaborant avec Booba, Kaaris, Fababy and co, le plus grand « trafiquant de stéréotypes » est revenu sur le chemin de l’indé sous le label Le Gouffre. Le moins qu’on puisse écrire, c’est que Despo commence fort cet album avec des extraits d’entretien avec « Benjamin Chulvanij », boss de Def Jam. En faisant entrevoir les coulisses de ce qu’on appelle « le rap game », Despo souhaite clairement en découdre et égratigne au passage pas mal d’acteurs du paysage, largement explicité sur « Hommes d’honneur » (coucou Kaaris, Niro, Fababy). Voilà pour les clash. Clivant, il l’est aussi de par son histoire personnelle. Car Despo met ses pensées à nu même si c’est l’hiver. Entre les coups de couteau donnés à son ex-femme sur fond de tromperie, les réflexions d’Emmanuel Petit sur ses doutes lors de la victoire des Bleus en 98, la découverte de sa fille de 3 ans via les réseaux sociaux, la maltraitance distillée par son père qu’il compare volontiers à un exploitant d’esclaves, il y a beaucoup à redire. Alors oui, les sujets sont pesants mais Despo a le don de décrocher un sourire par le sarcasme et l’ironie qu’il utilise. Dans un style toujours aussi anachronique ponctué par des phrases longues, des romans sur disques ou du hors beat, l’objet fascine. Les prods, alternant les samples de grands classiques comme sur « ‘Ani Mitzta’er », plus rythmées sur l’excellent « Mens-moi », ou plus sombres comme sur « Homme d’honneur » montrent que le rappeur sait bien s’entourer. « Maman me dit pas “je t’aime”, je ne le dirai pas à ma meuf non plus ». Capable d’établir les conséquences aux causes, Despo ne cesse de chercher à se comprendre et de comprendre ce qu’il doit chercher. Déroutant, oubliant parfois la mesure pour rentrer de longues phrases, on ne sait plus vraiment si c’est du rap. Les doutes ne s’évaporent pas. Même si « ce soir on boit pour avoir confiance en nous », on vous laissera le soin d’écouter un album qui donne soif. À la vôtre !
- Harbor & Hexpir - 1 gramme de chaque
« Je rappe sur le beat, le but c’est faire du biff sans taffer ». Le Double H sort un disque de H-H. Ce n’est pas un nom de code mais une réalité plus que concrète avec la sortie de leur deuxième album, 1 gramme de chaque. « Sereinement », le duo Harbor & Hexpir entame l’intro comme si cela faisait 25 piges qu’ils étaient là. Carré dans les affaires, évoquant leurs passés de drogués et de vendeurs (ou je n’ai vraiment rien compris), H&H propose un rap franc-jeu rappelant doucement les thèmes de PNL. Avec des prods orgasmiques de Sheldon, KLM, Gak et SonJ, les Strasbourgeois rajoutent de drôles de sons de cloches qui réveilleraient sûrement certains morts dans un univers « rap » en expansion. En mode hardcore sur des ambiances sombres aux basses 808, les flows et les textes des deux compères frôlent l’insolence. Kery appréciera. Centrés sur eux-mêmes sur l’excellent « Parler de moi » pour mieux évoquer le regard des autres, les plumes de H&H sont amères et bourrées de surréalisme. Pariant sur des instrus incluant de nombreux micro-climats comme sur le titre suivant « Changement », rien ne perturbe le réel des deux rappeurs. « Jusqu’où peux-tu aller pour de nouveaux vêtements ? » Le matérialisme revenant régulièrement sur la table, les rimes n’hésitent pas à casser du sucre sur le dos des envieux. C’est malgré la noirceur que le talent de ces gars se révèle avec « Meugdix », la perle de l’album. Pluie d’images, le cul coincé entre deux seize, entre l’authentique et le démon, le titre interpelle et ne laisse pas indifférent. « J’ai confondu conscience et repenti provisoire » concèdent-ils. Et que dire de la qualité sonore de chaque rime sur « À deux dans son piège » ? Pris par le torrent, on arrive malgré tout à respirer tout en prenant l’eau. Une vrai perf’ ! À part, ils le sont sûrement. Suivi par « les rongeurs de cornes », ils ne mélangent pas « cœur et coffre-fort hors de prix ». On vous laissera le soin de décoder tout ça gentiment chez vous. « Je ne sors plus » conclut un essai transformé en bonne gue-dro. « À court d’arguments », Harbor & Hexpir proposent un type de rap qui change et réconforte sans forcément donner dans la douceur et les câlins à longueur de journées. Free (t)hugs !
« J’avance sans fusil à l’épaule, sans fusil à l’épaule
J’veux la paix mais la guerre encore ici nous a bien changé le décor
Y a plus d’respect pour les symboles, inspiré du mauvais syndrome
Et la nuit c’est le drame et les rêves se rétament juste pour s’évader d’la taule «[Libertad] Demi Portion
Les Autres Albums [en un clip] ///
MIC-PRO – La cour des miracles / Marwa Loud - Loud / Ice - Alter ego / Hooss - Woodstock / D4R - La Rue / Rowjay - Hors catégorie / HIM$ - Trapstar, Vol. 1 / Hash24 – Wait Tape Vol. 1 / Tomy Le Merluchon & Nordinomouk - Merguez Party 2 / Greg X Ali Polva - La Fusion / Orus - Lumière Froide / Lutēce - Pulsions
« Vous aimez tant vos vies virtuelles
Arrêtez le rap et essayez la bureautique »
[Ame No Koni] Harbor & Hexpir
Les Coups de Cœur de 2017 ///
Les retours qui font du bien
- Hugo TSR - Tant qu’on est là
- Keny Arkana - L’Esquisse 3 (mixtape)
- Gaël Faye – Rythmes & Botanique
- Pejmaxx – Pejmaxx
- Reak – Roc (LP)
Les plus « engagé·e·s »
- Skalpel & Many The Dog – Le Blues de l’instant
- Médine – Prose Élite
- Virus (Jehan-Rictus) - Les Soliloques du pauvre
- La Canaille – 11.08.73
- Pumkins & Vin’s Da Cuero – Persona non gratis (EP)
- VII – Les matins sous la lune
Les plus WTF (WoTzeFeuk) !
- Dooz Kawa – Contes cruels
- Senti – Fous alliés
- L.O.A.S – Tout me fait rire
- Lucio Bukowski & Oster Lapwass – Nativité / Requiem
- Roméo Elvis & Le Motel – Morale 2
Les plus « punchlines qui font mal » (sans en oublier le fond)
- Davodka – Accusé de réflexion
- Sofiane – Bandits Saleté
- JeanJass & Caballero – Double Hélice 2
Les plus dans le « Tur-Fu »
- Arm – Dernier Empereur
- Nepal – 445 Nuits (EP)
- Al Tarba – La Nuit se lève
Les meilleurs EP
- Nivek – V
- Chilla – Karma
- Doums - Pilote
- Jovontae (Sameer Ahmad) – Un amour suprême
- Veerus – Mercure
Les révélations de l’année
- Geule Blansh – J’raconte
- Le Bon Nob – P’tit con
- Youssef Swatt’s – Vers l’infini et l’au-delà
- Ladea – Alpha Leonis
Ce qu’il faut AUSSI écouter (car on n’a plus la place et que c’est dur de faire de choix)
- L’Hexaler – Cuatro Estaciones
- Bastard Prod – 100 comme un chien
- Hyacinthe – Sarah
- Deen Burbigo – Grand cru
- Nefaste – Dans mon monde
Les albums « en mode repeat »
- Lomepal – Flip
- Damso – Ipséïté
- Arm – Dernier Empereur
- Médine – Prose Élite
- Loud – Une Année Record
Ce qu’on aurait dû écouter (mais on se rattrapera)
- Sopico – Ëpisode 1
- Lord Esperanza - Drapeau Noir / Polaroïd
- Krisy – Paradis d’amour
- Scylla – Masque de chair
- Ninho - Comme prévu
- Josman – 000$
- Furax Barbarossa & Jeff Le Nerf – Dernier manuscrit
- Fixpen Sill – A4637
- Fadah – Cet art
- Columbine – Les Enfants terribles
- Lonepsi – Les derniers sons du reste de ma vie
- Eden Dillinger – Olaf
- Infinit’ – NSMLM
- LK de l’Hotel Moscou – Rose de Jéricho / Xanadu
- Robse – Colibri
- PLK – Ténébreux
Ça va sortir bientôt ///
- 17.01 : Brasco - Sco Punisher
- 18.01 : Elinass – Sabah
- 19.01 : Grems – Sans Titre 7
- 19.01 : Dehmo – Poetic Bendo
- 19.01 : Lonepsi – Sans dire adieu (EP)
- 19.01 : Mala – Ghostfather
- 19.01 : Nelick – Kiwibunnytape
- 19.01 : Swing – Marabout
- 19.01 : Various Artists – War For Peace
- 19.01 : Vin’s – 23h59
- 26.01 : Sopico – YË
- 26.01 : Sofiane – Affranchis
- xx.01 : Senamo – Poison bleu
- 02.02 : Vald – XEU
- 02.02 : Melan – Abandon sauvage
- 16.02 : DJ Weedim – Boulangerie française Vol. 2
- 16.02 : Volts Face – Saïtama
- 16.02 : Roméo Elvis – Morale 2luxe
- 18.02 : LaCraps - BoomBap 2.0
- 23.02 : Big Budha Cheez – Épicerie coréenne
- 26.02 : Brav – Nous Sommes (EP)
- 02.03 : Swift Guad – Vice Vol. 3
- 02.03 : Swift Guad – Vertu Vol. 3
- xx.xx – AL – Punchlife
- xx.xx – Nasme – NC
- xx.xx : Fayçal – NC
« Le plus grand des vices est de croire qu’on n’en a aucun »
[Proposition Joe] Joe Lucazz
Ça groove sur Rennes [et ses alentours]
- Rennes Funk All Stars avec DJ Freshhh & DJ Boogaloo et Pharoah / 13 janvier / 1988 Live Club
- Same Fam invite : Youv Dee, Skuna, YunG $hade / 13 janvier / 1988 Live Club
- Tealer invite Panama Bende & Endrixx / 20 janvier / 1988 Live Club
- DJ Hustler All Night Long / 21 janvier / 1988 Live Club
- Nohell4hiphop : Les Anticipateurs & Team Nohell / 25 janvier / 1988 Live Club
- Klub des Loosers / 27 janvier / L’Ubu
- Alkpote et Reta / 9 février / Antipode MJC
- Same Fam invite : Slimka avec Slimka, Skuna, Sear Cabe et Trvfford / 9 février / 1988 Live Club
- UrbanoRap Party 2 avec ABD, Sawyer & Jeune Joueur, Jazz et Meloman & Mani + Open Mic avec Da Titcha / 10 mars / Antipode MJC
- Roméo Elvis + Jeanjass & Caballero et Fatoosan / 16 mars / Antipode MJC [COMPLET]
- L’Or Du Commun, Isha, le 77, Blu Samu et Fatoosan / 17 mars / Antipode MJC
- URBAINES 2018 / Antipode MJC :Sopico, Take a Mic, Haristone, et Sawyer & Jeune Joueur / 30 mars / Antipode MJC
- Initiation au beatbox avec Furax / 20 mars
- Master Class Loopstation avec Saro / 21 Mars
- The Pharcyde feat Fatlip, SlimKide, K-Natural, DJ Manwell (Bizarre Ride II), Balusk / 22 mars
- WorldWide Cup 2018 – Human Beatbox / 23 mars
- Soirée de Clôture / Juju & Jodash, Batu B2B Simo Cell, Umfang / 24 mars
- Initiation au beatbox avec Furax / 20 mars
« Un deux,
Poto, je vais pas te mentir.
J’viens de
Tout péter ça va sentir. »
[Le dos large] LV Crew