Après un dimanche familial dans les allées du Thabor et sa désormais traditionnelle Boum, Mythos nous proposait deux nouveaux et derniers concerts avant sa clôture dimanche 12 avril.

Oldelaf

Tout d’abord à 18 heures, Oldelaf s’avance sur scène. Il n’est pas seul, entouré de son groupe composé des frères Berthier, Jacques et Amaury qui prennent une part active dans la prestation qui nous est offerte. Enchaînant ses tubes humoristique et cynique, Oldelaf aime à faire de l’humour d’intermède, à mettre en scène son groupe et son egotrip de chef. Entre les invention et l’histoire de la famille Berthier, Jacques et son Monsieur Mordelaff et Amaury et sa carrière de batteur pour Michel Sardou, on se prend à rire, puis à danser sur des chansons comme « Le Café » et « Raoul mon pitbull ». Le public reprend les chœurs et les clap sur « La Tristitude » ou « Nathalie ». On passe un moment convivial et sympathique à rire avant de profiter des derniers rayons de soleil.

Sanseverino est un amoureux des mots, des guitares et de tout ce qui swingue un tant soit peu. Il est également un amoureux d’un esprit que l’on pourrait dire punk acoustique avec des chansons à texte. Pour son dernier album, Papillon, il s’est inspiré du livre éponyme et de la vie de ce bagnard qui de déportation en évasion a su faire rêver bon nombre de lecteurs et de spectateurs. Et sur scène, la magie s’opère à grands coups de guitares et de sonorités swing, de musique cajun et de banjo où on suit les aventures de Papillon le malfrat, le prisonnier, le bagnard, l’évadé. Un concept album que Sanseverino a su s’approprier et décliner avec délices pour les oreilles. S’en vient la fin la libération de Papillon et nous enchaînons sur une deuxième partie de spectacle un peu plus courte faite de reprises et nommée « Le Bal Perdu » dans laquelle se retrouve pèle-mêle Brassens, Fernandel, Vian… et bien évidemment Bourvil qui donne le titre de ce set fait de réorchestrations et réinterprétations sympathiques.