Le festival Oodaaq revient pour sa neuvième édition, toujours partagée sur Saint-Malo et Rennes. Consacré à l’image poétique et contemporaine, il regroupera les œuvres de 49 artistes internationaux. À découvrir sur la métropole rennaise du 15 au 26 mai.
Parmi les projections, les expositions et les performances, Oodaaq propose un salon nomade, Fragiles Prodiges, où l’artiste italienne Pamela Breda expose la fascination humaine pour l’éphémérité de la nature, dont nous sommes parfois la cause. À découvrir dès 19 h au théâtre de la Parcheminerie, le vendredi 17 mai. Si vous préférez l’urbain, Oddaaq et LISAA, l’institut supérieur des arts plastiques, proposent au cœur de l’école une installation vidéo omnipotente, faisant écho aux flux d’informations continuels déterminant notre mouvement. L’installation nommée Intermèdes a lieu en continu du lundi au vendredi, 13 rue Poullain Duparc.
Les collisions du réel qui propulsent dans l’alternatif, par Pierre Villemin
Autre sélection, même lieu, Chronophobie de l’artiste français Pierre Villemin, n’est pas, contrairement à ce que le titre présume, le partage d’une angoisse mais plutôt l’invitation à un voyage intérieur. La juxtaposition des ses images favorisent une nouvelle interprétation de l’espace-temps, à contretemps. L’exposition est à découvrir sur toute la durée du festival à LISAA. En parallèle, Oodaaq propose la projection de Papillonner et Temps refaits dont les artistes respectifs, Rick Niebe et Guli Siberstein, considèrent l’image en mouvement de façon poétique et architecturale.
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