Festival : La Gacilly observe la terre

Depuis début et ce jusqu’à fin septembre, le village de La Gacilly réunit 29 expositions pour son festival photo, qui entend questionner la terre.

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« À quoi bon avoir une maison sur une planète qui n’est plus habitable ? »

Henry David Thoreau (1817-1862)

Alors que 200 personnalités viennent de signer un appel face au « plus grand défi de l’histoire de l’humanité », les expositions photographiques de La Gacilly questionnent la planète bleue (ou grise, nous ne savons plus trop) avec une 15e édition. Dès l’arrivée sur place, ce sont les grands formats du couple Robert et Shana ParkeHarrison qui attirent l’œil. Un travail de mise en scène surréaliste dans un monde imaginaire qui sait soigner les arbres, utiliser la foudre ou tirer le sol comme un tapis.

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Recoller des arbres découpés ? Prenez du scotch !

Plus loin, ce sont les images célèbres de Thomas Pesquet qui prennent de la hauteur, ou celle de Mathieu Ricard qui nous entraînent en plein cœur du Tibet. Une vaste partie est consacrée, à la façon d’un reportage National Geographic à l’exploitation des ressources en Afrique (ravages sur les sols, exploitations minières, déplacements et souffrances des populations) ou aux actions de reforestation en Inde par le photographe italien Emanuele Scorcelletti (pour le versant positif donc).

Mais si la planète (animaux, plantes, paysages) est au cœur des clichés, l’être humain n’est pas en reste, qu’il s’agisse du peuple Yanomami en Amazonie photographié par les beaux noirs et blancs de Claudia Andujar en 1975 ou du travail de résidence d’Edouard Elias avec « Habitats et habitants du Morbihan ». À moins qu’une escapade dans la Douce Russie d’Emil Gataullin ne vous tente ?

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Malgré des propositions qui sont beaucoup plus rattachées au photoreportage qu’à la photo d’art et des pratiques plastiques plus originales, les expositions de La Gacilly, portées par de nombreux bénévoles, laissent en tous cas la possibilité d’un voyage aux quatre coins du monde, pour garder les yeux ouverts sur la Terre. Et mieux préserver celle ci ?

Le site du festival

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