Ain’t that Mayhem?, le nouvel album de Zëro est sorti le 27 avril. 14 titres incandescants à brûler en toute urgence et à découvrir prochainement au Jardin Moderne.
Tout démarre par une chevauchée qui dit « Adios texas ». La batterie se fait pressante, les guitares montent, l’effet choral prend toute son ampleur. Zëro, groupe de post-rock lyonnais fondé en 2007, qui a collaboré l’an dernier avec Virginie Despentes pour une lecture du Requiem des innocents de Louis Calaferte, revient signer chez D’ici ou d’ailleurs pour ce 5e album studio.
Zëro, le groupe qui s’amuse avec la lumière
Au menu, un monde tortueux, quelque peu oppressant (une basse et un clavier sont en permanence en tension pour nous le rappeler), une voix mystérieuse qui répond à une introduction tout aussi mystique (« Underwater frequencies »), ça ralentit à peine pour mieux accélérer et reprendre une sorte de crispation furieuse qui sait pourtant contempler la noirceur, comme avec le très beau « Recife, 1974″. Zëro, ou comment continuer l’exploration post-rock en 14 titres à consumer, sur platine ou sur scène.
En concert le 16 juin au Jardin Moderne
