No Land : sans frontières musicales

Dans le cadre du festival des Tombées de la Nuit, le projet No Land d’Olivier Mellano a dégainé bombardes, basse et caisses claires place du Parlement le dimanche 2 juillet. La voix de Brendan Perry en tête.

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Un bagad ? Des cornemuses ? Un compositeur touche-à-tout ? Un chanteur de wave ? Le tout autour de la thématique d’un monde sans frontières ? No Land s’affichait comme ambitieux et a tenu son pari (en éloignant la pluie le temps du concert). Sur scène face à une foule dense, le bagad de Cesson-Sévigné, réuni autour de la basse d’Olivier Mellano et de la voix de Brendan Perry. Une voix grave qui aura donné un texte à une longue composition, faite d’une belle montée chromatique, une basse lourd renvoyant à un rock brut, orné des boucles aigües des bombardes ou des cornemuses.

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Le résultat ? Une masse sonore fascinante, originale, sorte de houle qui aura permis d’abattre une barrière entre des univers musicaux éloignés. Une composition balayée par les vents, entre contemplation et jeux rythmiques prenants. Pari tenu.

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