Du 2 au 9 février, la ville de Rennes balancera au rythme de la Corée du Sud, avec un programme consacré à Séoul. Mais pas que. Des films de Hong Sang-Soo jusqu’à… René Vautier. Décryptage non-exhaustif du programme.
Le cinéma coréen est riche (et aussi contrasté que sa capitale). Le festival en explorera plusieurs facettes. La mise à l’honneur de Hong Sang-Soo, dont l’avant-première d’Un jour avec, un jour sans, mais également des films plus anciens comme La Vierge mise à nu par ses prétendants. Vous pourrez également croiser la terrible créature aquatique de The Host, à moins que vous ne préfériez faire un tour au musée des Beaux-Arts découvrir Portraits d’artistes du quotidien, des films qui tourneront en boucle (sur les horaires d’ouverture).
Séoul, c’est loin, c’est donc l’occasion de déguster des documentaires aux Champs Libres le 7 février à 16h pour The Empire of Shame de Hong Li-gyeong et Samsung Galaxy, de Romain Champalaune.
Une journée entière sera également consacrée à Snowpiercer, le Transperceneige, superbe film futuriste, en partenariat avec la librairie M’enfin avec la projection d’un documentaire Transperceneige : de la page blanche à l’écran noir de Jésus Castro Ortega, et la dédicace des albums de Jean-Marc Rochette qui en a fait une adaptation, le tout à la Maison internationale de Rennes le 4 février. Le Gaumont projettera le film le soir-même.
Le festival poursuit également son cycle sur Musique et cinéma, avec un programme de courts métrages Rock & Cinéma le 4 février à l’Étage, suivi d’un concert de Michel Cloup duo. Tout ceci dans le cadre d’une carte blanche donnée à Jean-Gabriel Périot dont nous vous avions parlé pour Une jeunesse allemande, et qui donnera une master class le 5 à 18h. Mais vous préférez peut être (re)voir l’Histoire sans fin accompagnée par Loup Barrow; alors rendez-vous le samedi 6 février à 18h au Tambour de l’université Rennes 2.
Les séances spéciales donneront lieu à une belle brochette d’avant-premières, dont Suite Armoricaine de Pascale Breton ou Madonna de Shin Su-won, sélectionné pour Un certain regard lors du festival de Cannes. Coup de projecteur également sur les 20 ans de la société rennaise Mille et une films, et un hommage à René Vautier, l’homme à la caméra au poing, décédé l’an passé.
Mais que serait le festival sans son blind test géant ? L’émission Le cinéma est mort de Canal B en fêtera sa 10e édition le vendredi 5 dès 20h au 1988 Live Club. Une fois toutes les bobines remballées, direction l’Ubu pour 3 soirées d’after.