Les six musiciens de Skaramaka sortent ce mois-ci leur premier album, Soñj. Après de nombreuses dates, de l’écriture et de la composition, c’est toujours en breton que la chanteuse Clervie Verveur entraîne un groupe aux influences multiples.

Soñj, c’est une idée. Les textes les développent, de manière poétique, en évoquant l’exil, en s’inspirant de paysages, d’arbres, presque comme un conte. Et le ton y est dans l’interprétation de Clervie Verveur, des mélodies à l’histoire d’un cri, une voix souvent mélancolique. Mais (car il y a toujours un mais) vous ne comprenez pas le breton. Qu’à cela ne tienne, le groupe met à disposition les paroles et leur traduction.

De quoi pouvoir déjà déguster l’un des extraits de l’album intitulé « Fae ».

Au delà des textes, Skaramaka c’est aussi une affaire de musiciens. Une belle place est faite aux instrumentations qui oscillent entre atmosphères électriques et contemplatives et des chorus post rock (à déguster si possible sur scène). Un mélange fait entre guitare, basse, batterie, et les uillean pipes et la harpe, qui rend les compositions inclassables dans un genre en particulier. Skaramaka ouvre ainsi grand les portes entre les univers musicaux, les langues et couronne cette année son travail de longue haleine avec ce premier disque.

Le site de Skaramaka

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