Lëk Sèn, folk sénégalaise

Après un premier album intitulé Burn, le jeune chanteur Lëk Sèn revient en ce mois de janvier réchauffer nos oreilles avec Tomorrow. Une musique empreinte de reggae, de ballades nostalgiques, mais surtout porteuse d’un message fort qui est « comme un petit oiseau ».

Le petit oiseau, c’est le Ndobine, le premier de ces treize nouveaux titres; une chanson qui s’envole à la hauteur des espoirs que Lëk Sèn envisage pour demain. Un monde meilleur à imaginer. Après tout la musique n’est-elle pas faite pour ça ?

C’est le label reggae Makasound qui l’avait lancé en 2010. De son univers rap du groupe SSk qu’il menait au Sénégal jusqu’aux trottoirs de Paris où il vit désormais, Lëk Sèn et sa guitare sont venus nous chanter à l’oreille quelques mots en wolof, en lébou et en anglais. D’une voix plutôt rocailleuse au départ, le chant prend des accents reggae avec « Yone », mais elle sait aussi devenir plus paisible pour les tranquilles « Randul » ou « Sanku » qui privilégient le son des guitares acoustiques. Les cordes se mêlent souvent à celles de la kora. Racines africaines qu’il mêle à une folk bien trempée, ou à des compositions presque pop comme « Walliane ». Mais c’est le rythme chaloupé du reggae qui l’emporte, choristes à l’appui et thèmes récurrents comme « Babylon ». Une babylon parisienne qui l’indigne bien souvent. La musique en guise de pansement disent parfois quelques mcs.

Lëk Sèn marche désormais à côté des plus grands, comme Clinton Fearon qui apparait sur « Maney » ou Blitz The Ambassador qui pose son flow sur « Jaam ». Un album hybride, métissé, chaleureux et dont est déjà issu un premier clip à la lumière vibrante.

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