Bars en Trans. Ses galettes saucisses en plein air, ses files d’attente, ses fûts de bière livrés au petit matin, ses kilomètres de câble déroulés par les techniciens, ses concerts complets. Et ses découvertes. Retour non exhaustif sur le vendredi 6 décembre.
Le Bistro de la cité est déjà plein pour le concert de Charlotte Haesen. Une véritable découverte; une électro folk rock rythmique et délicate, beaucoup plus punchy sur scène que sur son 1er Ep Daylight. Le groupe (voix, basse, batterie, moog, claviers) reprendra Taro de Alt-J et jouera jusqu’à céder la place à Funkybeat.
Partout ça s’agite aux portes des cafés, ça rentre et ça sort, le Sympatic s’avère plein à craquer pour les rennais de Sudden death of stars. A la Place il en restait un peu pour voir Narrow Terrence, une folk à plusieurs guitares, parsemée de notes de violon, pour une ambiance feutrée à la Tom McRae.
L’Artiste assoiffé commence à faire des bruits de garage avec Dick Voodoo puis BlackMail, tandis que le Ty Anna se la joue folk indie avec Martin Mey, puis Benjamin Fincher et enfin Alpes. Surtout que quand on arrive en retard aux Bars en Trans, on se retrouve souvent avec la vision ci-dessous : plein de têtes devant une scène.
Ceux qui avaient raté la veille les découvertes Antipode pouvaient les retrouver au Papier Timbré ce soir là. D’abord Sinyaya Kozha, puis Cinomatic; des mots, une urgence à la Ferré, une violence noisy, une vraie pépite dont il n’existe malheureusement pour le moment aucun enregistrement. Un nom à retenir en tous cas, pour un projet qui marche un peu dans les pas de Del Cielo.
Parce qu’on a pas vu Fumuj et Smokey Joe & Kid qui jouaient le même soir et qu’on est un peu dégoutés quand même, on s’est consolés avec le teaser de ce deuxième jour.
