Le 25 octobre, l’Arvor projettera le film Haut les couilles signé Sidonie Hadoux. L’occasion d’évoquer la contraception au masculin (parce qu’on en parle toujours pas assez).
Le 26 septembre, c’est la journée mondiale de la contraception. Le hic, c’est qu’à l’heure actuelle, gérer la question reproductive repose sur les épaules (et accessoirement les ovaires) des femmes. Pilule, implant, gestion du stock de préservatifs, stérilet, pilule du lendemain et on en passe : c’est une véritable charge mentale que contourner une grossesse non désirée. Si la technique peine encore à suivre et que dans un même temps les mentalités évoluent sensiblement, le premier pas, c’est sûrement d’en parler. Avec Haut les couilles, la réalisatrice Sidonie Hadoux suit deux Lillois militants qui s’essaient à la fabrication de slips contraceptifs. Le fameux slip chauffant, qui joue donc sur la température des testicules, méthode non hormonale et réversible. Un film pour ouvrir le débat donc, et s’informer.
Un sujet exploré et documenté en photographie par Guillaume Blot avec sa série Parti intime (@heyguillaume sur Instagram) qui illustrait notamment cet article de Libération paru au mois d’août (l’une des rares mises en avant du sujet dans un grand média) ; lui se penche plutôt sur l’andro-switch, un anneau testiculaire développé notamment par la société Thoreme. On peut aussi lire la bande dessinée Les contraceptés parue aux éditions Steinkis. Bref, aucune excuse pour ne pas ouvrir le débat et la discussion !