Le musée des beaux-arts en pleine bamboche

C’est l’un des trois volets proposés par l’exposition estivale Pas sommeil : le musée des beaux-arts de Rennes a pris des allures de dancefloor, pour proposer différentes œuvres autour de la danse, de la nuit et de ces moments de liesse, de la fête jusqu’à la gueule de bois.

 

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Avec les Champs libres et le Frac, le musée des beaux-arts fait partie des lieux d’exposition du parcours Pas sommeil, visible jusqu’au 18 septembre. Et c’est une visite qui allie découvertes artistiques, réflexions sur carrés lumineux ou encore boite de nuit dans un placard. Ici, les codes se renversent, les lumières brillent, et viennent interroger notre rapport à la fête : est-ce que vous dansez en soirée ? Ou encore, feriez-vous un bal masqué avec des nazis ? Dès l’arrivée, l’installation impressionnante dans la cour d’honneur de Piotr Uklański associe le décalage entre un parterre lumineux, et une série de photographie d’acteurs dans des rôles de nazis : le ton est donné, ce n’est peut-être pas la fiesta attendue qui nous est promise.

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La déambulation se poursuit, entre projections stroboscopiques, propositions de s’amuser seul ou à plusieurs, de faire jouer l’air avec une petite figurine de papier, le tout jusqu’à la projection d’une captation de la chorégraphie des Indes galantes, la version krump signée Clément Cogitore à partir de l’œuvre de Jean-Philippe Rameau. Un croisement esthético-temporel qui aura lieu également les 2 et 3 juillet avec la déambulation du Marching Band Roazhon Project, imaginé par Frédéric Nauzyciel.

La fête, qui ne dérange ici ni les voisins (ni les autorités), se déroule donc dans les photographies noir et blanc de Tania Mouraud, dans une toile de Keith Haring, ou encore dans un cours de mambo pour lequel vous aurez enfilé des chaussures magnétiques. Un moment décalé, qui invite plusieurs fois à interagir avec les créations, qui souffle un vent de (fausse ?) légèreté, et qui ne donne pas envie d’aller se coucher; à moins que le chapiteau de Vincent Olinet ne finisse par s’écrouler.

 

Toutes les informations sur l’exposition

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