Troisième et dernier soirée de Bars en Trans au Théâtre du vieux Saint-Étienne et au bistrot du Papier Timbré. Entre électro planante, funk venimeux, indus minimaliste et poésie urbaine. Explosion de météores dans le cerveau en guise de feu d’artifices final !
Mise en bouche (et en bières) à l’heure de l’apéritif sur les nappes solaires de Mokado. Derrière les claviers électroniques, le visage masqué, se cache le percussionniste Sylvain Bontoux. Le DJ parisien déroule une musique électronique à la fois rythmique et rêveuse.
Escapade au Papier Timbré pour écouter l’auteur, compositeur interprète Mehdi Zaïba. Le chanteur brétillien y présente des titres entre chanson rock et poésie urbaine, nostalgie et douceur ensoleillée devant un public visiblement conquis !
Retour au vieux Saint-Étienne pour Serpent. La nouvelle formation reptilienne de Lescop, accompagné de quatre musiciens, distille un venin groovy et électrique entre les murs rougeoyants. Une morsure énergique et brûlante entre post punk et funk moderne. Leur premier EP porte un nom de manifeste : Time for a rethink (Il est temps de repenser). Repenser le funk dans une peau de serpent, la mue se répand avec frénésie dans les corps dansants.
Enfin, Dame Area achève ces Bars en trans 2021. Et nous achève. Le duo barcelonais formé de Silvia Konstance et Viktor L. Crux renverse le public avec des sons électro rugueux et une voix syncopée. De l’indus qui percute. Catapulte d’énergie sauvage. Tandis que Viktor L. Crux balance des beats incandescents, Silvia Konstance balaie la scène de son corps survolté. Sa voix rageuse traverse la foule sous hypnose, traverse les rétines écarquillées, traverse l’enclave du vieux Saint-Étienne désormais brasier de goudron. Une explosion tribale parfaite pour tourner la page de ces Bars en trans 2021 !