N’attendons pas le mois du droit des femmes pour nous saisir de la question. Plusieurs rendez-vous vous attendent à Rennes. Petit tour d’horizon.
Des collages contre les féminicides
Depuis septembre 2019 que les Rennais·e·s voient fleurir divers collages sur les murs et palissades de la ville. Le but : interpeller sur la réalité des féminicides (149 en 2019) par le biais de messages en noir et blanc placardés ici et là. Une initiative qui a lieu également à Paris ou encore Lyon. Vous pouvez aider le groupe de colleuses par ici.
Un cycle de réflexion au TNB
Le théâtre national de Bretagne lance en ce mois de janvier un cycle concernant la pluralité des pensées féministes : projections et débats s’articuleront donc jusque début mars, avec notamment la représentation des femmes au cinéma et sur les écrans le mardi 18 février en partenariat avec Travelling et HF Bretagne. L’ensemble des rendez-vous est dans le fil de la programmation sur leur site.
De Dangereuses lectures
Lors du festival Dangeureuses lectrices qui se tenait aux Ateliers du Vent en septembre 2019, plusieurs participant·e·s ont été invité·e·s à écrire au sein d’un atelier animé par Ann-Lys Bourgognon. Pour celles et ceux qui auraient raté leur restitution lors de l’événement, rendez-vous le vendredi 17 janvier au bar Le Panama (rue Bigot de Préameneu) pour la séance de rattrapage.
Mardi de l’égalité… et quelques tatouages.
Au sein de sa programmation culturelle, le Tambour de l’université Rennes 2 organise régulièrement les mardis de l’égalité. Ce mois-ci c’est la journaliste, autrice et militante féministe Rokhaya Diallo qui est invitée mardi 21 janvier pour une table ronde qui gravitera autour de ces questions : « Quand le corps blanc représente la norme dominante, comment les corps racisés peuvent-ils s’exprimer et lutter contre les exclusions concrètes et symboliques ? Comment la mise en visibilité des corps devient-elle enjeu politique ? » La question du corps à l’université sera également abordée par le biais d’une exposition intitulée S’aimer tatouée et signée par la photographe Nathalie Kaïd. Un temps fort visible à la galerie La Chambre claire jusqu’au 4 mars.