Le festival des Tombées de la Nuit cru 2016 proposait quelques curiosités. Outre la création No land ou encore le grand départ d’un radeau, la surprise fut de taille avec un cachalot échoué et quelques sirènes chantantes le long du canal.
Vendredi 1er juillet au matin, c’est la stupeur qui règne au bout du mail François Mitterrand : un cachalot s’est retrouvé sur le quai Saint-Cyr ! Évidemment, il s’agissait d’un faux (sacrément bien imité, jusqu’à l’odeur), une installation réalisée par le collectif belge Captain Boomer et intitulée « Whale ». De quoi interroger les Rennais sur la difficile remontée des écluses par les mammifères marins, mais également sur les limites de leur consommation de sushis ou de thon.
Les 2 & 3 juillet, les abords du canal Saint-Martin ont connu l’agitation du Chant des sirènes; un concert symphonique pour 7 sirènes d’alerte, mené par Franz Clochard et la Cie Mécanique vivante, et accompagnés par le guitariste Seb Martel et la percussionniste Laurence Meisterlin.
Le résultat ? 7 instruments pour une expérience sonore inédite, concentré de technologie pour détourner les sirènes et en constituer un orchestre polyphonique d’un nouveau genre. Ou comment passer de la machine d’alerte effrayante à de nouveaux horizons musicaux.
Captain Boomer // Mécanique vivante
Les Tombées de la Nuit se poursuivent aux étangs d’Apigné du 15 au 17 juillet