Mercredi 16 septembre, le 1988 Live Club faisait sa rentrée… en même temps que l’ouverture du festival I’m from Rennes (qui se clôturera au même endroit). Une annonce de saison, et 4 groupes pour une soirée qui affichait complet.

Un virage électro et une poursuite des partenariats

After Grand Soufflet – 10 octobre au 1988 Live Club dès minuit

C’est sans surprise que le 1988 Live Club (toujours dans les murs du Pym’s qu’ils ont définitivement épousés, félicitations à eux) poursuit dans l’électro, grâce à de nombreuses collaborations avec des collectifs divers (Decilab, Midweek ou Silteplay pour ne citer qu’eux). La salle assume même un certain virage dans ce sens avec deux nouveautés : une résidence mensuelle pour des soirées It’s a trap, menées par 8ER$ (peut-être l’occasion d’aborder un style qui cherche sa place dans l’Hexagone !) et des soirées consacrées au beatmaking intitulées West Coast Project, projet proposé par Doc Brrown et Iron Mike, et dont le premier lancement aura lieu le vendredi 13 novembre.

Mais les projets plus éclectiques se poursuivent également, avec notamment Yaouank, Court-Métrange, Bars en Trans, les Funky Fresh party, avec toujours une proposition de groupes live. Le partenariat se poursuit aussi avec Le Grand Soufflet, mais surtout avec la création de Nuits Burlesques; Les lapins voient rose (c’est le nom du projet) sautilleront donc gaiement dans la prairie du 1988 le samedi 14 novembre.

I’m from Rennes music club : 85%hip hop, 15% instrumental, 100% local

Le festival I’m from Rennes qui se déroule jusqu’au 26 septembre a lancé les festivités lors de la 16e Rennes music club du 1988. Un plateau entièrement rennais qui pariait sur le hip-hop, mais qui donnait aussi lieu à une collaboration entre Nebia (dont nous avions parlé par ici) et des membres des Check Da Vibe. Le résultat ? Le son lourd jazz garage du trio claviers, saxophone, batterie, pour soutenir le flow des différents emcees; le genre de fusion qui marche, donnant d’autres horizons rythmiques, et qui plait, qu’on aime le jazz ou les punchlines.

C’est ensuite au tour de Reta (et son acolyte 2050 derrière les machines) de monter sur scène. Le show assuré, gros son garanti, en comptant sur une bonne dose d’humour; avec le collectif Stoners family, décollage pour ce qu’ils définissent comme du « rap interstellaire ». En passant par Sainte-Anne donc. La soirée se poursuit avec Darjeeling Speech, qui testait une nouvelle formule scénique et de nouveaux arrangements; un virage un peu plus pêchu côté rock, et le rangement des platines. Avec des textes percutants, Safirius poursuit son chemin, et a offert au public (ainsi qu’aux auditeurs de Radio Campus Rennes, en direct) plusieurs titres jusqu’ici inédits. Clôture mouvementée avec le duo Douggy/Enogy, rap actuel et qui a fini d’achever l’énergie du public encore présent dans les murs du 1988 Live Club. Qui se remplira donc à nouveau ce soir pour It’s a trap.