Trois jours de festivités autour de la bande dessinée : le festival Quai des bulles s’est achevé dimanche 27 octobre à Saint-Malo. Retour d’horizon sur les expositions et animations de cette 43ᵉ édition qui aura regroupé 46 000 visiteurices.

Chaque année, le festival Quai des bulles propose bien sûr un salon (où s’allongent des files d’attente pour obtenir sa sacro-sainte dédicace), mais également un panel de propositions avec différentes façons d’appréhender l’univers du 9ᵉ art. Pour les plus jeunes notamment, un espace dédié aux enfants autour d’une exposition Jim Curious (petit personnage signé Mathias Picard aux éditions 2024) et de l’univers maritime : atelier maquillage, sensibilisation aux fonds marins, et bien sûr, une ribambelle de crayons pour pouvoir dessiner. Un jeune public également ravi de pouvoir assister aux Contes à bulles en début d’après-midi (qui affichent, au grand dam des retardataires, complet).

Les Contes à bulle, ici avec Alex Garin au dessin, autrice de la bande dessinée Impénétrable parue chez Le Lombard.

Projections de films, rencontres, remises de prix mais aussi expositions : les planches se déclinaient dans le palais du Grand large avec plusieurs univers, dont la judicieuse idée de faire se croiser Bernadette Després, illustratrice de Tom-Tom et Nana, avec le travail d’Anouk Ricard (qui aime bien entre autres dessiner une grenouille rigolote nommée Fabienne). Mention spéciale aux dessins insérés dans les assiettes !

Tom-Tom et Nana : une scénographie qui fait la part belle au restaurant de la famille Dubouchon.

Dessiner la nature se consacrait quant à elle au travail de Benjamin Flao, ayant adapté La vie secrète des arbres, c’est donc sous une scénographie en feuillages qu’il était possible de découvrir diverses facettes de son travail, comme sa collaboration avec Christophe Dabitch pour La ligne de fuite, bande dessinée consacrée à Rimbaud. On aura aussi croisé Lisa Mandel (autrice de l’affiche de l’édition 2024) en extérieur permettant de parcourir ses planches humoristiques qui rient jaune de l’actualité, ou encore Le Château des étoiles avec une scénographie dont la tour Bidouane constituait un excellent écrin pour se plonger dans l’ambiance.