Forts d’un lancement aux dernières Transmusicales et d’un premier opus intitulé Traversée sauvage, le duo Tago Mago développe un rock psyché et hypnotyque. Questions, réponses avec Joris Prigent et Léo Le Roux.

■ Tago Mago, pouvez-vous présenter votre duo ? Et pourquoi avoir choisi ce nom-là ?

Tago Mago c’est un duo rennais, claviers-batterie, mais on a un goût prononcé pour la bidouille, on aime bien aussi jouer les hommes-orchestre ; Tago Mago est une opération hypnotique à deux, un monstre à huit bras frappant frénétiquement sur des tambours ou écrasant des touches noires et blanches. Tago Mago sont deux savants fous qui tournent des boutons dans leur laboratoire Kraut. Le nom est en hommage au groupe Can (c’est le nom d’un de leurs album), ce n’est pas spécialement la plus grosse influence musical mais plus un état d’esprit chez eux qui nous plaît : beaucoup de liberté, un goût pour l’expérimentation, la jam et la prise de risques sur scène.

■ Pour cell·eux qui ne vous connaîtraient pas, comment définiriez-vous votre musique ?

Un son rock 70’s , une bonne dose de Jazz, de hip-hop ou encore d’electro.

■ Début mars vous avez sorti 3 titres intitulés Traversée sauvage, qu’est-ce qui vous a le plus inspirés pour composer ?

L’inspiration vient du jeu (dans le sens de s’amuser), que ce soit en répétition ou même en studio on essaye toujours de garder un côté enfantin, de la fraîcheur, et on l’espère le sens de “l’humour musical”. Souvent les compos découlent d’improvisations, d’expérimentations autour d’un thème qui nous mènent petit à petit à structurer différentes parties.

■ Vous avez démarré par une programmation aux Transmusicales ; c’est plus qu’un bon signal pour un groupe, mais comment on envisage la suite après un lancement pareil ?

On ne sait pas trop posé la question, on a la chance de bosser avec un tourneur et déjà de belles dates pour cette année 2023. À vrai dire on prend les choses comme elles viennent, on est encore surpris d’avoir pu faire les Trans et d’être maintenant suivis par un tourneur. Nous allons surtout rester fidèles à notre philosophie, s’amuser sur scène et en répèt et vivre à 200 % ces instants musicaux.

■ Quel serait votre dernier coup de cœur musical ?

The Smile, tous les bons côtés de Radiohead avec une grosse dose de liberté en plus.

Derya Yildirim & Grup Simsek, du psyché/pop anatolienne, un délice !

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