Brasserie d’été #3 : le Vieux singe

Et nous voici pour la troisième visite de brasserie avec l’Imprimerie Nocturne ! Cette fois, c’est la Brasserie du Vieux Singe qui est à l’honneur. Non loin de la ville de Rennes, près de l’usine PSA, nous somme allé rencontrer cette nouvelle petite brasserie. Alexis et Fred nous accueillent à bras ouverts au comptoir de leur entreprise !

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Les deux brasseurs commencent par nous expliquer leur parcours pour en arriver là. Tout d’abord ils commencent les premiers brassins en amateur et petit à petit, ils vont aller rencontrer d’autres brasseries, augmenter leur rythme de brassins et quitter leurs boulots respectifs. Par la suite, leur entreprise fut créée officiellement en décembre 2017, et après une série de travaux, ils ont pu commencer à brasser en mars 2018. Depuis, leur production va bon train à raison de 3 à 4 brassins de 1 300 litres par mois.

Malgré la récente création de la brasserie, il est déjà possible trouver la bière dans pas mal de bars ou de festivals. Et on doit bien avouer que leur bières se reconnaissent du premier coup d’œil ! Déjà de par son nom : le Vieux Singe symbolise l’ambiguïté entre le scientifique et le créatif du métier de brasseur. Mais aussi de la part de ses étiquettes très expressives : ils ont rencontré au hasard Loïc Gosset, un illustrateur-graphiste rennais, qui s’est occupé des illustrations de leurs trois premières bières aux noms bien particuliers (et pour les futures à venir aussi !).

La « Nouveau Monde », une blonde légère aux saveurs d’agrumes ; la « Souffle tropical », une blanche très fruitée ; et « L’Eau qui dort », une stout épicée à la vanille de Madagascar. Avec une gamme exotique de bières bien distinctes, Alexis et Fred apportent une note de fraîcheur aux bières locales !

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Au Vieux Singe, la certification bio est une évidence, mais pas seulement, ils s’engagent aussi dans une dynamique locale et de transparence sur leurs ingrédients. Leurs malts proviennent principalement de « Yec’Hed Malt », comme à la Brasserie de l’Ombre ; même si certains (les plus spéciaux) viennent d’Allemagne. Ils tentent aussi de la torréfaction d’orge à Bain-de-Bretagne. Leur houblons viennent d’Angleterre ou des États-Unis ; pour le coup, le local est compliqué pour cet ingrédient, et nous avions déjà parlé, la culture de houblons n’est pas très établie en France, voire en Bretagne. Leurs levures sèches sont achetées chez « Fermentis », un laboratoire anglais. Là Alexis et Fred nous parlent, comme avec les autres brasseurs, de la difficulté de garder des levures vivantes à l’abri de l’extérieur et vice et versa. Dans une lancée écologique, la brasserie est aussi fournie en électricité d’origine non nucléaire, à Enercoop. De plus, tout ce nouveau réseau écolo-bio leur a permis des rencontres enrichissantes qui leur ouvrent de nouvelles portes !

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La transparence va jusqu’aux recettes publiées en ligne. La brasserie se veut « ouverte” aux plus curieux pour une découverte libre du métier de brasseur. Cela s’inscrit dans le principe des logiciels libres : un partage des savoir-faire libres et accessibles. Vous pourrez voir sur leur site (https://www.vieuxsinge.com/index.html) leur « étiquette de conduite » bien détaillée. Cela inclut aussi une distribution locale et une vente directement à la brasserie pour les plus accros ! Et vous pourrez aussi en profiter pour visiter les locaux (de 17 h à 19 h le jeudi et le vendredi) !

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