Le festival Dooinit (qui fête cette année ses 10 ans) s’est ouvert mardi 2 avril sur une conférence d’Audrey Célestine concernant le mouvement Black Live Matters. Où il a donc été question de militantisme afro-américain et de racisme structurel.
Audrey Célestine est politiste, enseignante-chercheuse à l’Université de Lille et a publié l’an dernier La fabrique des identités: L’encadrement politique des minorités caribéennes à Paris et New York. C’est donc quasi naturellement que s’est construite une conférence au sujet du mouvement militant Black Live Matters (« les vies des Noirs comptent »); débuté en 2013 suite à l’acquittement de George Zimmerman qui avait tué l’adolescent noir Trayvon Martin en Floride, le fameux #blacklivematters s’en est suivi d’un bon nombre de sections locales. Le mouvement, initié par Alicia Garza, Patrisse Cullors et Opal Tometi, use notamment du relais immédiat des réseaux sociaux, et propose un militantisme inclusif.
Si les États-Unis et la France sont forts différents en bien des points (notamment la libre circulation des armes de feu ou le nombre de tués par la police), Audrey Célestine soulignera tout de même la similitude des violences policières et d’un racisme institutionnel et systémique. Ce dont elle parle bien mieux en direct dans ces extraits audio ci-dessous.