Chaque année c’est pareil, la plaquette de Bars en Trans offre de nombreuses découvertes, et d’un coup c’est la panique : que faire, que voir, où quoi donc ? Pas de panique, voilà le menu du festival du 6 au 9 décembre.
Riche programmation comme chaque année pour Bars en Trans, avec des lieux qui sortent du programme, d’autres qui poursuivent leur partenariat : le résultat sera donc riche en notes et en houblon. Avant nos focus à venir sur plusieurs artistes, voilà déjà plusieurs bonnes raisons de vous rendre vers ces 130 groupes annoncés.
1. Vous avez l’esprit voyageur
Dès le jeudi 6 la Maison des Associations accueillera un plateau consacré à la scène néo-trad : du jazz et du rock mélangé à des musiques traditionnelles, pour retrouver ‘Ndiaz ou encore les agités d’Electric Bazar Cie. Le vendredi 7 nous propulsera plutôt vers les musiques orientales avec l’électro de Taxi Kebab, pour finir dans le Grand Nord avec Elisapie (samedi 8), artiste inuit récemment signée chez Yotanka. Côté afrobeat et groove tropical, il faudra vous rendre au bar de la Contrescarpe pour découvrir Bonbon Kojak ou Bamao Yendé qui nous fera chiller aux Caraïbes.
2. Vous avez des enfants (ou vous en êtes resté un)
Occuper les bambins durant le festival de manière ludique ? Rendez-vous à la Parcheminerie pour (re)découvrir la fabuleuse histoire du Boom-bap avec le spectacle de Da Titcha qui se produira sur 2 séances le samedi 8, tandis qu’un ciné-concert au titre imprononçable, à savoir SHTSRZYHZYHZYHZYHZYHZYHZYHZYHZYHZYHTJ, sera proposé par le musicien Gregaldur autour de films d’animation russes (vendredi 7 à 19 h). Si vous préférez maintenir votre sortie à la piscine, le collectif Les Gérards animera celle de Saint-Georges (samedi 8) tandis qu’un Dj fera danser les vagues de Bréquigny le dimanche 9. Plouf !
3. Vous aimez les mots
Comme chaque année, le festival mélange allègrement les mots de la chanson, et défriche les nouvelles plumes comme Oré (sorte de pop hip-hop curieuse à voir le jeudi 6 au 1988 Live Club) , l’odyssée de Corps (samedi 8 au Bar Hic), ou encore des artistes confirmés comme François Audrain (dimanche 9 à la Chapelle du Conservatoire). Les mots du rap également, comme les Belges de Blu Samu (samedi 8 au café des Champs libres), le Lillois Pollux (samedi 8 au Dejazey), le spoken word de Lombre (vendredi 7 au Papier Timbré) ou encore l’inclassable Iraka (vendredi 7 mais cette fois au Ty Anna, dur de se découper, ça commence à devenir cornélien).
4. Vous êtes un fifou de l’inconnu
Avec un BPM contest qui présentera un Rennais en compétition, Alvan, le vendredi 7 au 1988 Live Club, l’aventure va toujours de pair avec la découverte. Parmi les innombrables équations étranges du festival, on pourra se pencher sur Amor Blitz et sa reptilian pop (vendredi 7 aux Champs Libres) ou ne pas avoir peur du complètement barré Pion qui annonce une soirée psychédéliquement hallucinogène le samedi 8 au Penny Lane. Si vous voulez vous poiler un brin, on vous conseille The Very Small Orchestra qui déconstruit avec dérision de grands titres rock pour les réinterpréter à leur sauce (vendredi 7 au Mondo Bizarro)
5. Vous êtes rock et puis c’est tout
Vous ne voulez pas renier votre esprit no future ? Rassurez-vous il reste du punk, notamment au Bar Hic qui recevra Truckks (vendredi 7) ou au Mondo Bizarro pour The Flying Padonvani’s (jeudi6) qui ravira les amateurs du genre. On retrouvera aussi les rennais des Bops au Quai 13 le samedi 8, ou encore The Married Monk à la chapelle du Conservatoire le samedi 8. Chouette soirée folk pop le samedi 8 au Papier Timbré, avec (encore) un Rennais en la personne de Papapla, qui jouera avant Quentin Sauvé, pour un solo poignant. Ouf, c’est pas le même soir que Louise Verneuil et sa folk intimiste, qui sera dans La Place le vendredi 7. Let’s go !