The Midnight Revolution : n’attendons pas minuit !

C’est l’une des belles promesses musicales de la capitale bretonne. The Midnight Revolution propose une musique psyché pop inspirante où les ambiances cinématographiques ne sont jamais bien loin. Programmé dans le cadre du festival I’m From Rennes dans ce fameux concept de concert perché, nous revenons avec Lyse et Cyril sur l’origine de ce nouveau projet musical.

The Midnight Revolution Guillaume Le Hagre

Le duo The Midnight Revolution – © Guillaume Le Hagre

■ Que raconte Midnight Revolution ?

Ça peut parler à tout le monde, dans son quotidien, dans ses rêves, à tous les moments de la vie. Le bonheur, l’amour, la mort, le suicide sont des thèmes que nous abordons dans nos chansons, comme un ressenti de sujets graves ou légers selon les fortunes ou malchances que nous traversons. Si c’est juste pour dire « I love you baby », on a vite fait le tour et j’ai un peu l’impression que dans la pop c’est trop souvent partagé. Et par pur esprit créatif puis moins consensuel, je préfère rendre les textes un peu plus solennels, un peu plus profonds, graves. Pour ceux qui ne parlent pas anglais et qui peuvent avoir du mal à décrypter nos mots et leurs sens, c’est aussi par l’harmonie de la musique, les ambiances, les univers musicaux, que l’on tente de retranscrire tout ça.

■ On vous a découvert une première fois lors des Transmusicales 2017, comment s’est passée cette rencontre avec Jean-Louis Brossard ?

C’est en grande partie grâce à Mat, le batteur du groupe qui a une connaissance proche de l’entourage de Jean-Louis Brossard. On lui a fourni le CD et puis ça a fonctionné ! On n’y croyait pas vraiment, mais c’est véritablement à l’écoute du disque que Jean-Louis a été séduit. Ce personnage écoute tout, il passe ses journées à découvrir des groupes, à écouter la musique, il est toujours dans l’écoute de nouveaux talents, c’est incroyable ! C’est une vraie chance que notre CD soit sorti de la pile, j’ai un peu l’impression que c’est la remise du CD en main propre qui fonctionne le mieux ! Et puis on a fait une mini résidence à l’UBU et un filage presque exclusivement pour lui. À la fin du concert, il a validé notre participation à la tournée des Trans tout simplement.

■ En moins d’un an d’existence du groupe, ce concert était un sérieux tremplin malgré tout ?

C’était fou, chouette et complètement inespéré oui ! Nos yeux ont pétillé longtemps après, on doit vous avouer qu’on a eu du mal à « redescendre ». On prend notre temps mais on travaille, on fait tout nous-mêmes, ce sera plus difficile que pour d’autres groupes déjà repérés par les labels, tourneurs ou producteurs, mais on continue à provoquer les rencontres musicales ou autres et on espère jouer très longtemps ensemble et plaire au plus grand nombre…

 

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