À l’occasion de la sortie de Nocturne, leur quatrième album, les six garçons de Girls in Hawaii ont soufflé le chaud belge dans le froid breton vendredi 1er décembre à L’Étage du Liberté. Un show à la fois sombre et lumineux, inventif et parfaitement maitrisé.
Nous l’évoquions en début de semaine dernière, les Girls in Hawaii se dirigeaient vers Rennes pour présenter leur quatrième et dernier album à la thématique interlope. Vendredi 1er décembre, le groupe belge est bien arrivé sous les premiers frimas bretons. Les six musiciens complices (Antoine Wielemans, Lionel Vancauwenberghe, Brice Vancauwenberghe, Daniel Offermann, François Gustin et Boris Gronemberger) en grande forme ont égrené avec aisance et fluidité pendant plus d’une heure trente une setlist d’une vingtaine de titres, nouveaux morceaux plus ancrés dans la société contemporaine (et donc un chouia plus engagés) et anciens repris en chœur pour le bonheur d’une salle de L’Étage comble.
Un show entre guitares énergiques ou planantes, boîtes à rythmes et synthétiseurs aux envolées électro, entre aisance sur scène et voix intenses. Une prestation aussi bien musicale que visuelle avec une attention particulière accordée aux lumières (qui nous a souvent fait regretter les photos autorisées seulement lors des trois premiers morceaux). Sans oublier le facteur sympathie, un contact allègre avec le public ponctué d’humour : « vous devriez créer un groupe pour manger au Liberté, la cantine est bonne ici ». Au bout de plus d’une heure trente de concert, les Girls in Hawaii sont repartis sur les routes de France (et d’ailleurs) laissant dans leur sillage des fragrances de pop rock gracieux et enlevé pour noctambules à la recherche d’un Everest mélodique.