Mercredi 4 octobre, le Grand Soufflet lançait au Thabor sa 22e édition. Bienvenue dans le bal du monde qui court sur le département jusqu’au 14 octobre. Et pour lancer les festivités, un groupe qui voulait venir jouer depuis longtemps : Debout sur le zinc.

Décoration façon guinguette et nouvelle disposition, le chapiteau du Thabor a repris place comme à chaque automne. Un lancement à guichets fermés, mais rassurez-vous il reste des billets pour les jours à suivre, qu’il s’agisse de partir en Pologne ou sur l’île de La Réunion. À moins que vous ne remportiez vos billets pour Sangue vendredi 6 ?

Après une incitation à « rester curieux » sur le programme par le programmateur du festival Étienne Grandjean, les 5 membres de Debout sur le zinc entrent sur scène… et sous un tonnerre d’applaudissements. 20 ans de carrière, et 9 albums au compteur (+ 2 disques live), ils commencent leur set par « Avance sans moi » tiré de leur opus La fuite en avant.

Debout sur le zinc ont trouvé pour leurs compositions un son qui leur est propre sur la scène française, des textes en français, des mélodies à siffloter, une louche de pop-rock agrémentées de violon, accordéon, banjo, ou encore clarinette pour la touche yiddish. Un son qui a conquis le public depuis longtemps… et au 1er rang du Grand Soufflet, il y a des fans.

D’un texte fort sur l’île de Lampedusa à des dialogues avec le public, Debout sur le zinc a conservé une énergie communicative, qui embarquera l’auditoire, de la danse de « Si l’idée nous enchante » jusqu’aux pas chaloupés des « Moutons ». Un chapiteau plein à craquer qui en redemande, et un lancement réussi pour cette nouvelle édition du Grand Soufflet qui occupera pendant 10 jours plus de 40 lieux. Bon bal à tous !