C’est terminé. Le festival Jazz à l’Ouest après 3 semaines de concerts s’est achevé samedi 26 novembre à la MJC Bréquigny. Une soirée pleine de groove et de jazz, avec trois groupes exigeants.

1ère partie, c’est le groupe rennais Philhip qui lance le bal, autour de la chanteuse Katrin-Merili Poom, assumant ses influences de soul, de pop, de jazz, et qui confirme qu’il y a quelques talents à suivre au sein du conservatoire de Rennes.

Deuxième partie : Gerry Lopez. Et son saxophone. Ses saxophones. Un jeu à couper le souffle si on peut s’autoriser ce calembour raté. Le musicien décolle et nous avec, un envol qui ne serait pas possible sans le concours des deux musiciens tout aussi bluffants qui l’accompagnent : Tim Campanella à la batterie et Tim Bagoklu aux claviers.

Entre compositions personnelles, une reprise de « Summertime » brillante, Gerry Lopez a fait monter la chaleur de la MJC rapidement. Pour un concert mémorable pour lequel il convient de remercier le festival et son choix de programmation. Une programmation clôturée par Panam Panic pour la 3e partie. Bon, les aléas font parfois que les invités ne sont pas là et que d’autres les remplacent au pied levé. Certains auront été déçus de ne pas voir Beat Assailant, mais franchement… Panam Panic assure un premier temps en groupe des titres de leur deux albums, dont The Black Monk le dernier en date. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Panam Panic a une basse qui tabasse (le calembour est toujours de sortie) et des cuivres géniaux, assurés par Max Pinto au saxophone et Julien Alour à la trompette.

Une section rythmique qui assure, des chorus qui font trembler. Et si Paname panique, le mieux placé pour en parler c’est sûrement Kohndo, qui rejoint le groupe pour plusieurs titres, assurant ainsi la touche hip-hop que le groupe défend depuis des années en accompagnant différents emcees en live.