Ils sont sept et ont écumé les scènes locales. Apes O’clock sortira son nouvel EP prochainement au 1988 Live Club de Rennes. L’occasion de partir à la rencontre de leur univers.

■ Apes O’clock, pour ceux qui ne vous connaissent pas, pouvez-vous vous présenter ?

Le projet a vu le jour début 2015, en mars précisément pour la sortie de notre EP#1 « From Jungle to Downtown », et nous sortons l’EP#2 « Don’t wake me up », le jeudi 20 octobre 2016 au 1988 Live Club à Rennes. Pour les Rennais, et alentours, certains ont pu nous voir à l’affiche du festival Roi Arthur 2015, Bobital 2016, ou dans des salles/bars comme le foyer de l’INSA, le Bar’Hic…

Et puisqu’il faut étiqueter chaque groupe, on aime à se définir « Puissance cuivrée », notre répertoire étant un savant mélange des nombreuses influences musicales que composent les 7 musiciens du groupe, à savoir le rock’n'roll, le punk, le hip-hop, latino, chanson, jungle…

  »(…) la posture de l’Animal, du grand singe, jugeant l’Homme et ce qu’il a fait de la Terre »

■ Vous sortez bientôt un nouvel EP Don’t wake me up, vous pouvez nous en dire un peu plus ?

Cet EP#2 est le fruit d’une année de travail de composition, arrangements, enregistrement. Il a été enregistré et mixé par Alex Fatty-B au studio NEVERMIND RECORDS à Melesse, masterisé par Bruno VAREA au UPLOAD STUDIO. La partie graphique et illustration a été confié à Yannick GROSSETETE, dessinateur de BD.

« Don’t wake me up« , qui est aussi le nom du premier titre de cet EP, fait référence aux rêves, toujours avec le constat et la posture de l’Animal, du grand singe, jugeant l’Homme et ce qu’il a fait de la Terre, la Société, du monde et de son entourage.

Ce 2e EP s’accompagne aussi d’un nouveau show live, nous sortons de plusieurs résidences. L’une axée sur la mise en scène, travaillée en collaboration avec Vicking (ex-X Makeena) au LABO à Dinan. L’autre sur la technique, mise en lumière et son, réalisée en collaboration avec nos ingés son & lumière, Cédric TREMELO et Thomas LEGROS, avec l’aide de MadFab (Ingé son ex-Percubaba, X Makeena, actuellement sur Monty Picon, Studio ZF Productions notamment), à l’Espace Beausoleil de Pont-Péan.

Nous nous attachons particulièrement à proposer un spectacle aussi bien pour les yeux, que pour les oreilles, nos textes ont du sens, de la vie, et la mise en scène prend une place importante dans nos concerts costumés. Nous cherchons d’ailleurs à marquer nos différents supports de notre univers, comme sur notre dernier clip « Voodoo Queen » réalisé par Yannick DERENNES, sorti le 10 octobre dernier.

■ Votre musique est aussi énergique que brute (par exemple le titre « La mauvaise graine »); qu’est-ce qui vous inspire le plus pour écrire ?

D’abord, nous sommes principalement 3 auteurs dans le groupe, Hugues, Johan et Alex Fatty-B.

Nous avons à loisir d’écrire dans la peau du singe, l’animal, regardant ce que l’Homme est devenu, ce qu’il a fait de la Terre, la société qu’il a développée et comment il y vit et interagit. Les thèmes et sujets abordés sont libres, et souvent autour de cette posture, nos vécus, quotidiens et les actualités y transpirent logiquement. On aime aussi à jouer les contrepieds, en abordant la vie d’un enfant soldat en Colombie sur une cumbia dansante et joyeuse comme « Colombia« , ou traiter de la déforestation et de l’environnement sur une musique douce faisant appel au rêve comme « Don’t wake me up« .

Enfin, nous avons la force aussi d’avoir un univers et une esthétique propre à nos costumes, nos lives et visuels, qui nous permet d’avoir un large choix de thématiques à traiter, comme dans le titre « Voodoo Queen » où on est plutôt sur un conte de le légende « Marie Laveau ».

■ Votre dernier coup de cœur musical ?

Ils sont nombreux, autant que les 7 musiciens du groupe ! Pour tenter d’être concis, je dirais : Sidi Wacho, Lucky Chops, Leningrad, Soviet Suprem. Et pour être plus local, soutien aux copains, je dirais: Les Gars dans l’Coin & DJ Freshhh (avec qui nous jouons le 20 octobre !), Monty Picon, Albatross, Owly Shit,​Oliver Saf, ​Supazero, Nefertiti in the kitchen, et Ourdia (qui a participé à l’EP#2)

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