Les TransMusicales. Période faste rennaise de début décembre où il est possible de trouver quinze amplis au mètre carré, sans compter les guitares, micros, kilomètres de câbles, batteries, ukulélés et autres accessoires pour musiciens. Le festival Bars en Trans s’est ouvert hier. C’est parti jusqu’à dimanche !
Une inauguration au 1988 Live Club et un démarrage québécois, avec Elliot Maginot, Avec le soleil sortant de la bouche et Jesse Mac Cormack pour une soirée ambiance folk. Autour de la place Sainte-Anne et celle des Lices, ça s’agite aussi. Au bar de la Place, Cléa Vincent entame un set de chansons sucrées, électro-pop sautillante en français.
Et, c’est là que le jeu démarre, les bars commencent à afficher complet. Le rap de Rufyo et Espiiem ont blindé le Backstage, l’Artiste assoiffé qui accueillait Beast Records est aussi rempli que le bistrot de la Cité. Direction la rue de Saint-Malo. Et, ô surprise, la Trinquette n’affiche pas du tout complet. Le jeu fait bien les choses, puisque c’est une belle découverte que le rap-slam-rock ensoleillé de Djafar, venu de Trappes avec ses petites histoires sous le bras et un sourire communicatif. Avec un live band qui assure, un flow assuré et une bonne dose d’humour, groupe à suivre.
C’est ensuite au tour de l’électro-poético-transe-politico-world de N3rdistan. Poésies, entre autres, de Gibran Khalil Gibran servies par un flow vibrant, notes de kora, machines pour basses vrombissantes, N3rdistan fait décoller les pieds et les mots. Coup de cœur.
Bars en Trans, une carte au trésor de découvertes qui continue ce soir et demain.