Arlequin poli par l’amour, lifting et cure de rajeunissement pour Marivaux

Offrant un genre de cabaret spectacle aux allures déjantées rappelant étrangement le Rocky Horror Picture Show, le TNB présentait du 7 au 11 avril une mise en scène d’Arlequin poli par l’amour de Marivaux, par Thomas Jolly.

 

arlequin-thomas-jollyPrenant appui sur un texte à la légèreté et à l’insouciance enfantine, cette mise en scène joue entre pitrerie et poésie de manière inventive : quelques ampoules, un piano de bar, une soufflerie et des comédiens tout aussi déjantés et entraînant que la scénographie permettent à ce vieux texte de justifier l’intérêt que l’on lui porte encore au XXIe.

« En voilà donc assez : nous allons tâcher de vous divertir. »

L’énergie est là, on chante, danse, joue, virevolte, déclame et déclenche le rire et le spectaculaire. De ce fait, l’unanimité semble gagner le public, on sort (ados et grands) le sourire aux lèvres, « final’ment Marivaux c’est pas si chiant ! » Eh non ! Le théâtre n’est pas vétuste… enfin si, il est très vieux (plus de trois mille ans), mais tout en restant jeune… enfin non, il grandit et vieillit avec son temps et conserve la noblesse de l’âge… enfin bref, allez-vous faire votre propre idée, la pièce part en tournée pour six dates dans le département jusqu’à fin mai, on a le choix dans la date !

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