La harpiste et chanteuse rennaise Laura Perrudin sort ce mois-ci son premier album, Impressions. Elle sera également en concert à Jazz à l’Étage le 20 mars. Un album solo, mais nourri de rencontres.
Les rencontres, après celle avec la musique, c’est tout d’abord celle avec Philippe Volant, luthier, qui lui crée sur mesure une harpe chromatique. Laura navigue de cafés en petites scènes, le parcours s’enrichit notamment de sa formation en quartet avec Édouard Ravelomanantsoa au clavier, Sylvain Hannoun à la basse et Paul Morvan à la batterie. Un travail collectif qui donne naissance à l’EP Profane cookery en 2013. Les rencontres sont également littéraires, avec la mise en musique de poèmes d’Oscar Wilde ou Edgar Allan Poe, mais tout autant contemporaines avec l’électronique; la harpiste n’hésite pas à mêler ainsi l’acoustique à l’électronique pour aller plus loin dans ses compositions.
Elle parle elle-même de peinture, comme des coups de pinceaux qui se sont lentement succédé, déclinant ainsi toute la palette des influences qui ont pu la nourrir. Il y aura donc des inédits sur ce disque à découvrir, puisque même les titres de Profane cookery sont revisités en solitaire. Un travail plus intimiste, au corps à corps avec un instrument bien présent dans le jazz quoiqu’assez méconnu. L’occasion donc, de (re)découvrir le travail de la musicienne. Et en garder quelques Impressions.
Concert en quartet le 20 mars 2015 pour Jazz à l’Étage
* « De ce tardif avril » est composé sur un poème de Jean Moréas, poète grec d’expression française (1856-1910).
