Le maloya s’invite pieds nus au 1988 live club pour Bars en Trans

Pour la première soirée de Bars en Trans au 1988 live club, l’île de La Réunion était à l’honneur. Trois groupes, trois univers, dont celui bien connu de René Lacaille pour lequel le public est venu nombreux. Alors ce maloya au club, a-t-il envoyé les auditeurs dans les zetwal ?

maya-kamatyPour entamer la soirée, Maya Kamaty. Une batterie, un roulèr, un guitariste, et une voix. Une voix généreuse, souriante, pour une sorte de maloya folk, doux en restant rythmé, toutes les racines d’une musique qui sait aussi bien se faire danse que ballade. Agitant son kayembe, Maya dialogue avec le public dont une partie se fait le plaisir de répondre en créole. Au 1988 live club, nouvelle salle qui participe pour la première fois au festival Bars en Trans, ce concert est un voyage qui s’achèvera dans les hauts, à la Plaine des Palmistes pour Maya. Une belle découverte.

rene-lacailleLa soirée se poursuit avec René Lacaille qui semble plutôt attendu. Et pour cause. René Lacaille a lui tout seul pourrait être le volcan de l’île, ses arbres et sa terre rocailleuse; l’accordéoniste est simple, et il porte avec lui toute une histoire qui se retrouve dans ses chansons. Dédiant le concert à son ami Bob Brozman parti cette année, le musicien qui jouait ici en trio fera grimper la température jusqu’à la fin, enjoignant le public à chanter et danser. Comme Maya Kamaty un peu plus tôt, il reprendra du Alain Péters, poète réunionnais, soulignant qu’avec son ami Danyèl Waro ils se sont mis d’accord : « Rest’ la maloya » est la plus belle chanson de l’île. Ils ont également posé un quizz que nous vous posons ici à notre tour : de quel pays Lusaka est la capitale ? Réponse en musique ci-dessous.

 
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Pour clôturer cette soirée déjà riche, Nathalie Natiembé. Venant de sortir l’album Bonbon zetwal et coup de cœur Fip, c’est un changement radical d’univers musical. Pour autant, le groupe est aussi de La Réunion comme elle le rappelle en riant. Mais le groupe possède un bassiste et un clavier qui sentent le groove et le dub à distance. Dès son entrée pieds nus sur scène, Nathalie Natiembé et ses compositions envoient des accords rock puissants, des ambiances reggae dub, soutenant une voix énergique qui rappellera celle des Rita Mitsouko. Version créole. Décollage garanti pour cette fusion électrisante à voir impérativement sur scène.

Écouter Maya Kamaty / Écouter René Lacaille / Écouter Nathalie Natiembé

Soirée île de La Réunion au 1988 live club dans le cadre de Bars en Trans – Un concert donné le 5 décembre 2013 en partenariat avec Sakifo et Iomma

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