Deuxième édition pour le salon de la micro-édition indépendante et manufacturée au Jardin Moderne qui s’est tenu du 27 au 29 septembre 2013. Et un succès pour des productions bien loin d’être de mauvais produits de propagande.
L’évènement a débuté par un concert qui affichait complet le vendredi soir; Mein Sohn William, Rouge Gorge et un Dj set de Disco Low Cost ont lancé cette deuxième édition du Marché noir. Autant dire un succès, pour les musiciens qui ont proposé chansons et rock énergique, et pour cette initiative lancée l’année dernière par les Ateliers du bourg, l’atelier Barbe à papier, l’Imprimerie et la Presse purée.
Un salon qui, au delà de la trentaine d’exposants, propose des ateliers d’initiation à la gravure et à la sérigraphie, et invitait le samedi à une table ronde sur le statut d’artiste imprimeur. Au cœur du Jardin moderne, c’est une quantité incroyable de créations qui sont présentées : cartes postales, affiches, carnets, gravures, t-shirt, colorés ou non, toujours plus imaginatifs les uns que les autres. Il était possible d’y retrouver les initiateurs du salon, mais également des créateurs venus de Belgique. Présentes également, les éditions Incertain Sens du cabinet du livre d’artiste de l’université Rennes II, ou le collectif Appelle moi papa qui exposait récemment au Jardin moderne. Des dernières tirages de l’Imprimerie qui se trouve rue Saint Hélier à la typographie de l’Épluche doigts, il y en avait pour tous les goûts.
Ce deuxième volet du Marché noir a connu une fréquentation similaire à l’an passé, malgré un accès plus difficile le dimanche en raison d’un certain évènement sportif qui rendait le Jardin Moderne bien compliqué à atteindre, mais qui n’a pas empêché le public de venir nombreux à la rencontre des exposants. Un évènement qui souligne l’importance et la vitalité d’un secteur artisanal qui offre des régals visuels à ceux qui veulent bien en profiter. Vivement l’année prochaine pour un nouveau panier à remplir !
Le site du Marché Noir // Le site du Jardin moderne
