Samedi 7 juillet. Dernier jour de festival. La pluie toujours présente n’a pas empêché Pedro Soler, Gaspar Claus et Dom de donner une représentation à la chapelle Saint Martin, au sec donc, et la soirée a pu se dérouler sans encombres.

Le bonheur est dans le chant – Les Grooms 16h rue Louis Postel

Elle est bien là, Agnès Lecointre, et elle tient à obtenir le label ville heureuse; pour se faire, elle accueille le président du Bhoutan. Ensemble ils vont entraîner les électeurs à être heureux en déambulant avec une fanfare costumée à la Spirou. A grand coups de chansons, de mise en scène dynamique et d’appel à participation du public, la compagnie des Grooms va ainsi dérider nos zygomatiques. Une pluie torrentielle pour leur final qui n’a pas empêché les choristes de s’allonger par terre ! Un opéra comique de rue tenu jusqu’au bout !

Banda de Holguin 18h Kiosque du Thabor

La pluie est revenue sur le festival, et quelques courageux assistent donc à la représentation de l’orchestre cubain Banda de Holguin. La rumba sous parapluie ça a quelque chose d’exceptionnel. À la baraque scooter qui sert à nouveau de refuge, les techniciens ne se démotivent pas pour faire les balances de Mesparrow.

Pedro Soler, Gaspar Claus et Dom 20h Chapelle Saint Martin

Pour cause de météo apocalyptique la veille, les trois artistes n’avaient pas pu jouer. Mais ce genre d’aléa a créé une rencontre musicale, puisque Dom joue normalement en solo, Pedro Soler et son fils Gaspar Claus, qui viennent de sortir le disque Barlande, en duo. Voilà donc un trio improvisé entre chanson brésilienne et sevillanas. Quelques mélodies légères, un grand moment de flamenco et la reprise d’une berceuse de Manuel De Falla. Le public, prié de reprendre en chœur les paroles Buenos Aires, a profité d’un moment musical unique et de haut niveau. La magie d’un festival.

Jérôme Minière 22h30 Baraque Scooter

Après Mesparrow, c’est au tour de Jérôme Minière d’occuper la scène de la Baraque scooter. Tombées de la Nuit définitivement internationales puisque le chanteur est québécois. Un set d’une quinzaine de chansons aux accents plus rock que pop accompagnées à la guitare, clavier et batterie. Ambiance électrique pour cette dernière soirée au Thabor qui profite. Le temps d’une danse, d’un verre entre amis. Les Tombées de la Nuit s’achèvent lentement.

Aria – Kali & Co 22h30 Place de la mairie

Tandis que sur l’esplanade Charles de Gaulle, les flammes brûlent une dernière fois pour Article 13, place de la mairie des voix d’enfants s’échappent de l’opéra. Lieux plongés dans le noir, il faut chercher un instant pour apercevoir derrière les fenêtres les musiciens au rez de chaussée et les chanteurs à l’étage. Récit et opéra sur une partition d’Arnaud Méthivier, le public a inondé la place de la mairie pour profiter de cette performance. Les notes résonnent dans les rues alentours, c’est un beau final qui clôture cette nouvelle édition des Tombées de la Nuit désormais terminées.