Les bandits masqués de Güz II qui traînent leurs instruments dans les rues de Rennes pour des braquages sonores depuis quelques années sortent en avril leur premier album. Une date avec De Kift le 5 à l’Antipode pour découvrir leur travail.

Certains les auront découverts aux Tombées de la nuit, d’autres au coin d’une rue, ou en ciné-concert pour La Guerre du feu, voire dans la dernière émission L’Écho du Oan’s. Güz II, c’est un trio, tantôt électrique, tantôt acoustique, qui travaille la matière sonore à base d’un large panel d’instruments.

Ils sortent ainsi 11 titres qui résument assez bien leur parcours : humour sonore, vibrations rock, une chevauchée imaginaire qui a elle seule contient tout un film. Car le trio a la force de tirer le meilleur parti de tout ce que peut faire le son dans une oreille. Des chocs, des envolées, des rêves, des parasites, du bruit, de la mélodie. Face à un ovni sonore qui s’avère un bon mélange entre Ennio Morricone et une fanfare des Balkans, l’auditeur a le choix de s’inventer son univers. Ou de se laisser porter, par ces inspirations quasi mystiques comme sur « Amybe Volage ». Avec un art de la composition et de la progression rythmique, Güz II pose enfin sur ce premier album ce qu’il défriche depuis un bon moment : une musique en guise d’imaginaire.

Güz II, en concert avec De Kift le 5 avril à l’Antipode