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La Revue de 16#13

Ils ne sont plus que trois. Depuis le 1er janvier 2017, les sorties (dĂ©)rangĂ©es dans la catĂ©gorie « rap » se sont accumulĂ©es comme des grains de sables (ou des petits pains, au choix). Sur l’annĂ©e, La Revue de 16 a Ă©cumĂ© quelques 75 albums, EP, LP, bootlegs ou mixtapes francophones. Le 9 fĂ©vrier prochain, il n’y aura qu’un seul Ă©lu parmi trois favoris aux Victoires de la Musique : Lomepal, Orelsan et Big Flo & Oli.

C’est pourquoi l’enjeu de cette Revue de 16#13 sera de ramener l’Ă©picentre vers ceux qui ont bravĂ© 2017 du haut de leurs plumes et de leurs instrus. MĂŞme si la musique n’est pas un concours (ou alors un concours de circonstances), nous allons redistribuer les cartes en nous assurant offrir des paires d’as. Ajoutons Ă  cela que la musique continue, que le LV Crew, Despo Rutti, Maras, Harbor & Hexpir, Joe Lucazz et Demi-Portion nous accompagnent sur ce numĂ©ro 13. Sans oublier que les agendas de sorties et de concerts Ă  l’Antipode MJC, 1988 Live Club ou l’Ubu sont bien chargĂ©s. En 2018, vous aurez de quoi faire. Bonne annĂ©e musicale ! Que la lumière jaillisse de partout et mĂŞme des claviers des machines.


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« J’ai peur de l’horizon

Et des bateaux sur la mer

Le soleil se lève en prison

Et part se coucher dans un cimetière »

[Cercueil Marin] Maras feat Koffi Enam & Leslie M


Ça vient de sortir ///


  • LV Crew – Era Novum

lv-crew-era-novum« Je vais te la faire courte comme la vie ». Certains font le dos rond quand d’autres ont « Le Dos Large ». Encore davantage quand ça vient de la Mayenne ! C’est bien dans le cocon voisin que s’est forgĂ© le 1er album du LV Crew intitulĂ© Era Novum. ComposĂ© de Big Mac et Sadik Waja, le duo mayennais s’Ă©tale Ă  toutes les sauces grâce aux instrus de Len et de prods issues d’autres horizons. Souhaitant s’inscrire dans les temps modernes comme Charlot mais avec la moustache en moins, le LV Crew ont sorti le bleu de chauffe quand ce n’est pas le parapluie. Car niveau mĂ©tĂ©o, c’est pas le top ! La preuve, c’est bien avec une intro sur un vent de force 9, surfant sur une prod mi-trap mi-boombap, que le LV Crew annonce la couleur et le choix de leurs cartes. « S’assommant Ă  coup de rimes », Big Mac & Sadik Waja proposent deux styles diffĂ©rents mais pas gĂ©omĂ©triquement opposĂ©s. Avec des flow multifonctions, poussant parfois la chansonnette comme sur le titre Ă©ponyme, « le gang » (prononcez-le Ă  la quĂ©becoise) prend quelques risques en Ă©levant les aigus de leurs voix. « Mon amour est perpĂ©tuel mais la peur peut tuer », aime-t-il rappeler. Quand ce n’est pas le touchant (mais pas coulant) « Je ne dirai pas tout », c’est l’explosif « Fukushima » qui prend le relais. La meilleure de l’album ? Ce morceau nous rappelle en tout cas que le plus dangereux n’est pas l’explosion, mais la vague qui arrive. C’est d’ailleurs ce qui risque d’arriver. Quand les Fugees chantaient « The Mask », le crew rappe « Tyler Gordon » avec l’influence de Fight Club en bruit de fond. Les deux compères redoublent d’efforts sur ce titre pour affiner leurs personnalitĂ©s. Anti-thèse de « Big Sadik Love », le LV Crew rappe Ă©galement en famille pour tuer leurs idoles sur « Ego-Trip » et se comparer au plus sacrĂ© des sacrifiĂ©s, avec un dĂ©tournement de mineur en bonne et due forme pour Sicario. « Foudroyer » sur place, noyer dans un torrent de sentiments, la tempĂ©rature se rĂ©chauffe cependant avec un beau baptĂŞme du feu. En somme, une bonne première pour un dernier titre en forme d’outro bien engagĂ© ! En espĂ©rant qu’elle soit une bande annonce pour le tur-fu. En attendant la suite, en attendant la NĂ©buleuse dĂ©ferlĂ©e…

  • Maras – Sixième verre (EP)

maras-sixieme-verre« J’ai peur de l’horizon et des bateaux sur la mer. » Les alcooliques de la rue St-Mich’ auront de quoi saliver. Connu des Rap Contenders, proclamĂ© « rappeur » ou « slameur » selon les rumeurs (ou les humeurs), les Ă©tiquettes se collent et se dĂ©collent très vite sur le front de Maras. Alors pour nous rassurer, il sort Sixième verre. Avec cet EP de 9 titres, Maras affiche sans complexe et sans prĂ©tention ses multiples Ă©tiquettes pour libĂ©rer son essence dès le « Prologue ». Dès les premières gorgĂ©es, on entre dans la « quatrième dimension en un coup de dĂ©s ». ApĂ©ro entamĂ© mais toujours avec la bonne dose de luciditĂ© dans le son, Maras offre de belles performances rythmiques comme sur « Premier verre » oĂą les points viennent ponctuer et renforcer des mots pas toujours doux. Jouer sur les sens semble ĂŞtre son jeu prĂ©fĂ©rĂ©. Au fil des verres, hors de question de piquer du nez ! Et c’est bien nos oreilles qui prennent cher tandis que la violence extĂ©rieure est gratuite. La preuve avec le titre « phare », portĂ© par « les instruments Ă  vent » en hommage Ă  ceux et celles pour qui la mer est un horizon sombre. « Cercueil marin » est certainement le morceau le plus renversant de l’EP, une aubaine poĂ©tique maniant le verbe pour exprimer les autres, avec la force des vagues, du rĂ©cit et des sentiments. « Bienvenue mon rĂ©fugiĂ©! » clame-t-il. Un « vrai » message de paix et de rage envers ceux et celles qui affrontent des montagnes en prenant la mer. Noyer le poisson ou faire dĂ©border la goutte d’eau du vase ? C’est le dilemme de l’EP si dilemme il y a. « Salamandre » ne fait qu’accentuer cette belle impression. Ironique, Maras ne cesse de rĂ©pĂ©ter que « l’histoire se rĂ©pète ». Pourtant, le rappeur ne raconte jamais la mĂŞme chose. « Loup de nuit » confirme l’exception avec une instrumentale typĂ©e « électro club », s’abritant des vagues en les affrontant. Osant mĂŞme un « les optimistes diront seulement que les nazis faisaient juste une sĂ©rie de DAB » sur l’Interlude Ă  une seule voix, M Le Malin tente rĂ©ellement tout pour sortir des abysses et du marasme actuel. De « Suicide Ă  deux » oĂą les sciences et l’espace-temps sont mises Ă  l’Ă©preuve en passant par « ces films oĂą les hĂ©ros meurent Ă  la fin », Sixième verre propose une multitudes de « tricks ». N’en perdez pas une goutte, mais avec modĂ©ration tout de mĂŞme au risque de vous faire avaler.

  • Demi Portion – Libertad (EP)

demi-portion-libertad« Je rappe comme Ă  l’ancienne. » Demi Portion n’est plus Ă  prĂ©senter. Si c’est le cas, allez faire un tour sur sa chaĂ®ne YouTube : freestyles, albums, EP, tout y est ! Évoluant toujours Ă  domicile, cette fois-ci, Demi Portion s’adonne Ă  un registre instrumental diffĂ©rent qu’Ă  l’accoutumĂ©e avec un EP totalement gratuit intitulĂ© Libertad. L’objectif ? Laisser « sa » musique s’exprimer. AccompagnĂ© par El Gaouli, Kross2Ouf, NabH24 et CROWN pour les productions musicales, on retrouve la diction du SĂ©tois sur du reggae, de la gratte, ou encore des airs de funk. Cela ne semble pas pour autant dĂ©contenancer ce grand fan de DBZ. On tombe ainsi sur de bonnes surprises oĂą l’on dĂ©bute avec « Ma musique », une ode Ă  la crĂ©ation oĂą il partage Ă©galement sa vision de la « chose ». Il n’hĂ©sitera pas non plus Ă  se donner un genre beaucoup plus rĂ©tro sur « À l’ancienne » avec des notes synthĂ©s funky nous rappelant que le rap, c’Ă©tait aussi ça avant. Simple, avec sa manière particulière de tourner les phrases et les rimes, DP livre des partitions textuelles made in « Rachid against ». Avec Tracy Chapman, il rĂ©sume ses dĂ©buts et dĂ©phase le chemin qu’il mène pour trouver l’inspi’ sur « Un monde Ă  part ». Issu d’un titre de Wu-Tang, avec un clin d’œil Ă  Be-Fa, « Lettre au PrĂ©sident » aborde le thème de la dĂ©pĂ©nalisation du cannabis lĂ  oĂą elle est lĂ©gale dans beaucoup d’appartements. « Pas de liquide tant que la fumĂ©e nous emporte » certifie-t-il. Le moins Ă©tonnant, c’est que c’est sur un freestyle en one-shot qu’il est le plus dĂ©tonnant. Face Ă  l’une de ses spĂ©cialitĂ©s, Demi P. offre certainement le meilleur titre de Libertad avec « Mon ABC ». Plus rentre-dedans, avec une prod Ă  deux tĂŞtes Ă  la fois sombre et Ă©clairante, il dĂ©livre le bĂ©aba de son savoir en alphabet. Libertad livre ainsi 8 morceaux oĂą DP s’époumone sans perdre son style habituel. Les fans ne se perdront pas totalement par le flow et la tchatche de l’auteur. « Le temps passe » sĂ»rement mais rapidement. MalgrĂ© tout, Demi Portion est et sera encore bien lĂ  !

  • Joe Lucazz – No Name 2.0

joe-lucazz-no-name« Je ressens le manque quand je pars d’ici. » Il avait dĂ©frayĂ© la chronique avec No Name premier du nom. Lui, c’est Joe. Joe Lucazz. Ou appelez-le plutĂ´t « Monsieur Lucazzi » comme l’indique l’intro de l’album. Évidemment, « le 5e fantastique » a toujours le vent en poupe ! Avec cette version 2.0, Joe s’attarde sur son environnement et plus particulièrement celui de sa ville, de son quartier, de la capitale. Tellement imprĂ©gnĂ© du dĂ©cor qu’il semblerait que son art ne fasse qu’un avec la Ville Lumière, ce n’est pas pour autant que le rappeur l’envisage toujours sous l’angle du « beau ». Car mĂŞme si Paris est une pieuvre, elle attire plusieurs « diables » ou « dĂ©mons » dans son collimateur. Nostalgique du Paris de Jean Gabin, Joe ne reste pas non plus sur ses acquis. Paris a grandi au milieu du tragique et  du magique. TouchĂ© par le syndrome comme Jazzy Bazz, Joe en fait une Ĺ“uvre romantique malgrĂ© ses nombreux dĂ©fauts. Avec 13 titres, Joe Luqatari dĂ©veloppe un passĂ© et des visions. « Je le fais mieux » montre la voie, sans qu’il n’ait besoin de rehausser la sienne (de voix). Que ce soit « dans le stress » ou « pour soutenir ses frères au placard », Joe revendique son savoir-faire. On retiendra des feats high level avec Alpha Wann sur « Knight Rider » ou avec Flynt sur l’excellent « On l’a fait » au gimmick redoutable et s’installant facilement sur le sofa de sa boĂ®te crânienne.  Joe se lâche et se laisse aller pour faire part de ses Ă©tats d’âmes. Il y a des blessures qui marquent plus que d’autres. C’est le topo du gĂ©nial « Abou Diaby », rĂ©fĂ©rence au footballeur pro’ au talent immense mais qui n’a eu de cesse de se confronter aux blessures durant sa carrière, le rĂ©duisant au silence. Aller au plus simple sans chercher Ă  complexifier ou magnifier les choses, c’est la force de l’album. Direct, Joe sait le faire. Faire un deuxième album de qualitĂ© aussi. Terminant sur un « 3.0 », on peut envisager un troisième opus aisĂ©ment. « J’ai trop eu de deuxièmes chances » rappe-t-il pourtant. No name, no pain. RĂ©pète la formule deux fois par jour et Joe Lucazz ira mieux.

  • Despo Rutti Aka Majster – Dr Sophie SaĂŻd

majster« Je n’ai pas choisi de naĂ®tre. C’est vous ! » Il sort des livres qu’il vend en personne. Ils sort des albums dont la vision du futur est particulière. Lui, c’est Despo Rutti. Ou plutĂ´t Majster. La particularitĂ© de l’album ? C’est qu’il dĂ©clare sa flemme Ă  sa psychiatre et offre des titres plus longs les uns que les autres. Auteur de quelques perles par le passĂ©, avec notamment « Convictions suicidaires » et du classique hardcore « ArrĂŞtez », Despo revient avec Dr Sophie SaĂŻd Majster. Après s’ĂŞtre immiscĂ© dans le « game », collaborant avec Booba, Kaaris, Fababy and co, le plus grand « trafiquant de stĂ©rĂ©otypes » est revenu sur le chemin de l’indĂ© sous le label Le Gouffre. Le moins qu’on puisse Ă©crire, c’est que Despo commence fort cet album avec des extraits d’entretien avec « Benjamin Chulvanij », boss de Def Jam. En faisant entrevoir les coulisses de ce qu’on appelle « le rap game », Despo souhaite clairement en dĂ©coudre et Ă©gratigne au passage pas mal d’acteurs du paysage, largement explicitĂ© sur « Hommes d’honneur » (coucou Kaaris, Niro, Fababy). VoilĂ  pour les clash. Clivant, il l’est aussi de par son histoire personnelle. Car Despo met ses pensĂ©es Ă  nu mĂŞme si c’est l’hiver. Entre les coups de couteau donnĂ©s Ă  son ex-femme sur fond de tromperie, les rĂ©flexions d’Emmanuel Petit sur ses doutes lors de la victoire des Bleus en 98, la dĂ©couverte de sa fille de 3 ans via les rĂ©seaux sociaux, la maltraitance distillĂ©e par son père qu’il compare volontiers Ă  un exploitant d’esclaves, il y a beaucoup Ă  redire. Alors oui, les sujets sont pesants mais Despo a le don de dĂ©crocher un sourire par le sarcasme et l’ironie qu’il utilise. Dans un style toujours aussi anachronique ponctuĂ© par des phrases longues, des romans sur disques ou du hors beat, l’objet fascine. Les prods, alternant les samples de grands classiques comme sur « ‘Ani Mitzta’er », plus rythmĂ©es sur l’excellent « Mens-moi », ou plus sombres comme sur « Homme d’honneur » montrent que le rappeur sait bien s’entourer. « Maman me dit pas “je t’aime”, je ne le dirai pas Ă  ma meuf non plus ». Capable d’Ă©tablir les consĂ©quences aux causes, Despo ne cesse de chercher Ă  se comprendre et de comprendre ce qu’il doit chercher. DĂ©routant, oubliant parfois la mesure pour rentrer de longues phrases, on ne sait plus vraiment si c’est du rap. Les doutes ne s’Ă©vaporent pas. MĂŞme si « ce soir on boit pour avoir confiance en nous », on vous laissera le soin d’Ă©couter un album qui donne soif. À la vĂ´tre !

  • Harbor & Hexpir – 1 gramme de chaque

un-gramme-de-chaque« Je rappe sur le beat, le but c’est faire du biff sans taffer ». Le Double H sort un disque de H-H. Ce n’est pas un nom de code mais une rĂ©alitĂ© plus que concrète avec la sortie de leur deuxième album, 1 gramme de chaque. « Sereinement », le duo Harbor & Hexpir entame l’intro comme si cela faisait 25 piges qu’ils Ă©taient lĂ . CarrĂ© dans les affaires, Ă©voquant leurs passĂ©s de droguĂ©s et de vendeurs (ou je n’ai vraiment rien compris), H&H propose un rap franc-jeu rappelant doucement les thèmes de PNL. Avec des prods orgasmiques de Sheldon, KLM, Gak et SonJ, les Strasbourgeois rajoutent de drĂ´les de sons de cloches qui rĂ©veilleraient sĂ»rement certains morts dans un univers « rap » en expansion. En mode hardcore sur des ambiances sombres aux basses 808, les flows et les textes des deux compères frĂ´lent l’insolence. Kery apprĂ©ciera. CentrĂ©s sur eux-mĂŞmes sur l’excellent « Parler de moi » pour mieux Ă©voquer le regard des autres, les plumes de H&H sont amères et bourrĂ©es de surrĂ©alisme. Pariant sur des instrus incluant de nombreux micro-climats comme sur le titre suivant « Changement », rien ne perturbe le rĂ©el des deux rappeurs. « Jusqu’oĂą peux-tu aller pour de nouveaux vĂŞtements ? » Le matĂ©rialisme revenant rĂ©gulièrement sur la table, les rimes n’hĂ©sitent pas Ă  casser du sucre sur le dos des envieux. C’est malgrĂ© la noirceur que le talent de ces gars se rĂ©vèle avec « Meugdix », la perle de l’album. Pluie d’images, le cul coincĂ© entre deux seize, entre l’authentique et le dĂ©mon, le titre interpelle et ne laisse pas indiffĂ©rent. « J’ai confondu conscience et repenti provisoire » concèdent-ils. Et que dire de la qualitĂ© sonore de chaque rime sur « À deux dans son piège » ? Pris par le torrent, on arrive malgrĂ© tout Ă  respirer tout en prenant l’eau. Une vrai perf’ ! À part, ils le sont sĂ»rement. Suivi par « les rongeurs de cornes », ils ne mĂ©langent pas « cĹ“ur et coffre-fort hors de prix ». On vous laissera le soin de dĂ©coder tout ça gentiment chez vous. « Je ne sors plus » conclut un essai transformĂ© en bonne gue-dro. « À court d’arguments », Harbor & Hexpir proposent un type de rap qui change et rĂ©conforte sans forcĂ©ment donner dans la douceur et les câlins Ă  longueur de journĂ©es. Free (t)hugs !

 

 


« J’avance sans fusil Ă  l’Ă©paule, sans fusil Ă  l’Ă©paule
J’veux la paix mais la guerre encore ici nous a bien changĂ© le dĂ©cor
Y a plus d’respect pour les symboles, inspirĂ© du mauvais syndrome
Et la nuit c’est le drame et les rĂŞves se rĂ©tament juste pour s’Ă©vader d’la taule
« 

[Libertad] Demi Portion


Les Autres Albums [en un clip] ///


 MIC-PRO – La cour des miracles / Marwa Loud – Loud / Ice – Alter ego / Hooss – Woodstock / D4R – La Rue / Rowjay – Hors catĂ©gorie / HIM$ – Trapstar, Vol. 1 / Hash24 – Wait Tape Vol. 1 / Tomy Le Merluchon & Nordinomouk – Merguez Party 2 / Greg X Ali Polva – La Fusion / Orus – Lumière Froide / LutÄ“ce – Pulsions

 


« Vous aimez tant vos vies virtuelles

Arrêtez le rap et essayez la bureautique »

[Ame No Koni] Harbor & Hexpir


Les Coups de Cœur de 2017 ///


Les retours qui font du bien 


    • Hugo TSR – Tant qu’on est lĂ 
    • Keny Arkana – L’Esquisse 3 (mixtape)
    • GaĂ«l Faye – Rythmes & Botanique
    • Pejmaxx – Pejmaxx
    • Reak – Roc (LP)


Les plus « engagé·e·s » 



Les plus WTF (WoTzeFeuk) !


    • Dooz Kawa – Contes cruels
    • Senti – Fous alliĂ©s
    • L.O.A.S – Tout me fait rire
    • Lucio Bukowski & Oster Lapwass – NativitĂ© / Requiem
    • RomĂ©o Elvis & Le Motel – Morale 2


 Les plus « punchlines qui font mal » (sans en oublier le fond)


    • Davodka – AccusĂ© de rĂ©flexion
    • Sofiane – Bandits SaletĂ©
    • JeanJass & Caballero – Double HĂ©lice 2


Les plus dans le « Tur-Fu »


    • Arm – Dernier Empereur
    • Nepal – 445 Nuits (EP)
    • Al Tarba – La Nuit se lève


Les meilleurs EP


    • Nivek – V
    • Chilla – Karma
    • Doums – Pilote
    • Jovontae (Sameer Ahmad) – Un amour suprĂŞme
    • Veerus – Mercure


 Les rĂ©vĂ©lations de l’annĂ©e


    • Geule Blansh – J’raconte
    • Le Bon Nob – P’tit con
    • Youssef Swatt’s – Vers l’infini et l’au-delĂ 
    • Ladea – Alpha Leonis


Ce qu’il faut AUSSI Ă©couter (car on n’a plus la place et que c’est dur de faire de choix)


    • L’Hexaler – Cuatro Estaciones
    • Bastard Prod – 100 comme un chien
    • Hyacinthe – Sarah
    • Deen Burbigo – Grand cru
    • Nefaste – Dans mon monde


Les albums « en mode repeat »


    • Lomepal – Flip
    • Damso – IpséïtĂ©
    • Arm – Dernier Empereur
    • MĂ©dine – Prose Élite
    • Loud – Une AnnĂ©e Record


 Ce qu’on aurait dĂ» Ă©couter (mais on se rattrapera)


  • Sopico – Ă‹pisode 1
  • Lord Esperanza – Drapeau Noir / PolaroĂŻd
  • Krisy – Paradis d’amour
  • Scylla – Masque de chair
  • Ninho – Comme prĂ©vu
  • Josman – 000$
  • Furax Barbarossa & Jeff Le Nerf – Dernier manuscrit
  • Fixpen Sill – A4637
  • Fadah – Cet art
  • Columbine – Les Enfants terribles
  • Lonepsi – Les derniers sons du reste de ma vie
  • Eden Dillinger – Olaf
  • Infinit’ – NSMLM
  • LK de l’Hotel Moscou – Rose de JĂ©richo / Xanadu
  • Robse – Colibri
  • PLK – TĂ©nĂ©breux

Ça va sortir bientôt ///


  • 17.01 : Brasco – Sco Punisher
  • 18.01 : Elinass – Sabah
  • 19.01 : Grems – Sans Titre 7
  • 19.01 : Dehmo – Poetic Bendo
  • 19.01 : Lonepsi – Sans dire adieu (EP)
  • 19.01 : Mala – Ghostfather
  • 19.01 : Nelick – Kiwibunnytape
  • 19.01 : Swing – Marabout
  • 19.01 : Various Artists – War For Peace
  • 19.01 : Vin’s – 23h59
  • 26.01 : Sopico – YĂ‹
  • 26.01 : Sofiane – Affranchis
  • xx.01 : Senamo – Poison bleu
  • 02.02 : Vald – XEU
  • 02.02 : Melan – Abandon sauvage
  • 16.02 : DJ Weedim – Boulangerie française Vol. 2
  • 16.02 : Volts Face – SaĂŻtama
  • 16.02 : RomĂ©o Elvis – Morale 2luxe
  • 18.02 : LaCraps – BoomBap 2.0
  • 23.02 : Big Budha Cheez – Épicerie corĂ©enne
  • 26.02 : Brav – Nous Sommes (EP)
  • 02.03 : Swift Guad – Vice Vol. 3
  • 02.03 : Swift Guad – Vertu Vol. 3
  • xx.xx – AL – Punchlife
  • xx.xx – Nasme – NC
  • xx.xx : Fayçal – NC

« Le plus grand des vices est de croire qu’on n’en a aucun »

[Proposition Joe] Joe Lucazz


Ça groove sur Rennes [et ses alentours]


  • Rennes Funk All Stars avec DJ Freshhh & DJ Boogaloo et Pharoah / 13 janvier / 1988 Live Club
  • Same Fam invite : Youv Dee, Skuna, YunG $hade / 13 janvier / 1988 Live Club
  • Tealer invite Panama Bende & Endrixx / 20 janvier / 1988 Live Club
  • DJ Hustler All Night Long / 21 janvier / 1988 Live Club
  • Nohell4hiphop : Les Anticipateurs & Team Nohell / 25 janvier / 1988 Live Club
  • Klub des Loosers / 27 janvier / L’Ubu
  • Alkpote et Reta / 9 fĂ©vrier / Antipode MJC
  • Same Fam invite : Slimka avec Slimka, Skuna, Sear Cabe et Trvfford / 9 fĂ©vrier / 1988 Live Club
  • UrbanoRap  Party 2 avec ABD, Sawyer & Jeune Joueur, Jazz et Meloman & Mani + Open Mic avec Da Titcha / 10 mars / Antipode MJC
  • RomĂ©o Elvis + Jeanjass & Caballero et Fatoosan / 16 mars / Antipode MJC [COMPLET]
  • L’Or Du Commun, Isha, le 77,  Blu Samu et Fatoosan / 17 mars / Antipode MJC

urbaines-rennes-2018

 

  • URBAINES 2018 / Antipode MJC :Sopico, Take a Mic, Haristone, et Sawyer & Jeune Joueur / 30 mars / Antipode MJC
    • Initiation au beatbox avec Furax / 20 mars
    • Master Class Loopstation avec Saro / 21 Mars
    • The Pharcyde feat Fatlip, SlimKide, K-Natural, DJ Manwell (Bizarre Ride II), Balusk / 22 mars
    • WorldWide Cup 2018 – Human Beatbox / 23 mars
    • SoirĂ©e de ClĂ´ture / Juju & Jodash, Batu B2B Simo Cell, Umfang / 24 mars

« Un deux,

Poto, je vais pas te mentir.

J’viens de

Tout péter ça va sentir. »

[Le dos large] LV Crew


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