La nouvelle édition de Bars en Trans aura lieu à Rennes les 3, 4 & 5 décembre. Au menu cette année : du rock, de la pop, de la chanson, de l’électro, du hip-hop, et un invité francophone : le Québec. Bon festival à tous !
Le visuel de cette année, ce sont les Horizons; un gratte-ciel signé Georges Maillols qui a signé bon nombre de bâtiments rennais. De quoi surplomber la ville qui vibrera début décembre du sous-sol au dernier étage de concerts en tous genres. Bars en Trans tient à l’éclectisme de sa programmation, et invite ainsi de nombreux styles dans les bistrots, dont un nouveau cette année, La Notte, qui diffusera plutôt du hip-hop et de l’électro. Tour d’horizon des événements.
Accents québécois
L’ouverture au 1988 Live Club le jeudi 3 donnera lieu aux concerts de 3 groupes de Montréal : Elliot Maginot et ses chansons, la transe de « Avec le soleil sortant de la bouche » et la folk de Jesse Mac Cormack. Même esthétique pour Safia Nolin (le samedi 5 à La Place), à moins que vous ne lui préfériez la pop nostalgique de Philemon Cimon (le samedi 5 à La Trinquette). Pour sautiller sur de la wave, il faudra découvrir le trio Paupière (jeudi 3 au Backstage). De quoi valoriser à distance deux festivals (FME et Pop Montréal) ainsi que des labels (Bonsound, Dare to care et Grosse boite); et de quoi creuser un peu plus loin chez nos amis québécois.
Sélection hip-hop
Nous ne voudrions pas trop frimer mais il semblerait que nous ayons eu le nez creux sur notre sélection hip-hop puisque plusieurs groupes sont programmés à Bars en Trans; nous avons nommé le duo rennais-angevin Rezinsky, sa majesté Lomepal et Espiiem. Des groupes qui ne représentent pas à eux tout seuls les nombreuses esthétiques du rap français, mais qui en amorcent des nouveautés. On trouvera donc à La Notte les vendredi 4 et samedi 5 de quoi faire la fête autour des platines, avec une clôture par Dj Marrrtin, le jeudi 3 au Backstage avec Nuksy & Vaati, Rufyo et Espiiem, ainsi que Djafar et N3rdistan à la Trinquette.
Électro
Au fil des années, la musique électronique (et ses nombreux courants que même nous on a du mal à suivre) s’est largement imposée dans les salles de musiques actuelles. C’est sans surprise que des lieux qui y sont dédiés à l’année comme le Chantier accueilleront acid techno, electro-pop, electro-techno et tech house; de quoi ravir les amateurs ou en conquérir de nouveaux. Certains seront ravis de retrouver les Rennais Les Gordon au Backstage le vendredi 4, d’autres iront chercher des groupes aux sonorités plus traditionnelles au Ty Anna le jeudi 3 avec Siska (Watcha Clan) ou Temenik Electric. Point curiosité le vendredi 4 au Kenland avec Midnight Ravers tout droits venus de chez Jarring effects avec une électro mandingue. Histoire de faire un clin d’œil au hip-hop précédemment cité, il y aura du beatmaking avec Clément Bazin qui s’affiche déjà avec un clip haut en couleurs.
Et le rock dans tout ça ?
Avec cet éclectisme, certains se demanderaient presque si le rock n’a pas disparu à Rennes pour début décembre. Rassurez-vous, plusieurs lieux s’y consacreront comme le Bistro de la cité avec les Lillois de Vertigo (vendredi 4), du rock indé en provenance du Luxembourg avec Tuys (samedi 5). Même chose presque en face à L’Artiste assoiffé qui accueille le groupe montant Francky goes to Pointe-à-Pitre (vendredi 4) mais aussi le label rennais Beast le jeudi 3 avec Chouette et Shake it like a caveman.
Le Bar Hic n’est pas en reste sur le sujet avec la noise de Gods et la wave de Maestro pour le samedi 5. Il vous en faut encore ? Un tour au Dejazey rue de Saint-Malo vous proposera une pop Cliché (jeudi 3) et l’électro d’Adrien Soleiman, sans compter sur Don Cavalli le vendredi 4. Belle soirée au même moment mais au Kenland avec No money kids et Steeple Remove. Vous n’en avez toujours pas assez ? Alors direction le Mondo Bizarro, pour une soirée garage avec Twin Arrows et indie-rock pour Kursed le vendredi 4.
[learn_more caption= »Conseils de dernière minute »] Pour des raisons de sécurité toute sortie des bars sera définitive. Une fouille sera opérée à l’entrée. Inutile de préciser que comme chaque année il vaut mieux venir tôt (sous peine de se retrouver à passer la soirée sur le trottoir en ne dégustant que les échos du concert dans le bistrot rempli comme une boîte de sardines) et équipé de bonnes chaussures (au cas où vous vous feriez marcher sur les pieds ou arroser par un demi bousculé).[/learn_more]
