Les 26 et 27 mars au Jardin Moderne, le festival des Embellies donnait carte blanche à Lætitia Sheriff. Une artiste sur la corde raide de sa basse, qui avait invité plusieurs autres musiciens à partager la scène avec elle.
 Avant de parler musique, il faut tout d’abord planter le décor; une scénographie donnant lieu à l’exposition Anticipations au Jardin Moderne. Un dispositif graphique imaginé par Eric Mahé, Tonio Marinescu et Yoann Buffeteau, et réalisé avec des lycéens de Victor et Hélène Basch, des détenues du centre pénitentiaire des Femmes de Rennes et des enfants du quartier Maurepas. Le résultat : un triptyque inspiré du nom du prochain album de Lætitia Sheriff Pandemonium, Solace and Stars. (Pour en savoir plus, merci de lire notre interview à ce sujet)
Avant de parler musique, il faut tout d’abord planter le décor; une scénographie donnant lieu à l’exposition Anticipations au Jardin Moderne. Un dispositif graphique imaginé par Eric Mahé, Tonio Marinescu et Yoann Buffeteau, et réalisé avec des lycéens de Victor et Hélène Basch, des détenues du centre pénitentiaire des Femmes de Rennes et des enfants du quartier Maurepas. Le résultat : un triptyque inspiré du nom du prochain album de Lætitia Sheriff Pandemonium, Solace and Stars. (Pour en savoir plus, merci de lire notre interview à ce sujet)
Déjà toute une ambiance donc dans le café culturel où débutait le festival le mercredi 26 mars. Au menu pour les oreilles : les nappes oniriques et rythmiques de Monstromery, puis le projet personnel d’Astrid Radigue (Mermonte, Lady Jane) intitulé Furie. Des titres qui oscillaient entre comptines folk et progressions percutantes; une jolie surprise, avant de laisser la place au trio Lætitia Sheriff / Nicolas Courret / Thomas Poli. Ceux qui ont déjà vu la chanteuse sur scène connaissent déjà la claque rock et l’univers personnel dans lequel ils plongent; pour ceux qui ne savent pas encore, il faut y aller. Et le vivre.
Le lendemain, toujours au Jardin Moderne, Lætitia Sheriff a augmenté le nombre d’invités de manière exponentielle. Après une introduction faite par 1primate et son étrange instrument, c’est Olivier Mellano qui est venu présenter son projet solo, Mellanoisescape. Noise, tout est dit, comme pour les intermèdes menés par Lester Brome et Mistress Bomb H. Le final de la soirée donnait lieu au même set que la veille de la part de Lætitia Sheriff.. à quelques morceaux supplémentaires, et des invités de choix : Carla Pallone (Mansfield Tya) et Olivier Mellano. Bien sûr. Collaborateur régulier de la chanteuse, ses guitares saturées ont fait le bonheur du public présent. Les Embellies, et une carte blanche bien menée pour ces deux premiers concerts d’un festival curieux et exigent.
 
 
 
 
Photographies argentiques et infos en + : Renan Péron. Merci à lui.





