Ce ne sont pas les températures hivernales qui ont repoussé le public samedi 16 novembre à la Mjc Bréquigny. La soirée Be Funk de cette 24ème édition de Jazz à l’Ouest refusait du monde à l’entrée. Retour sur un concert so funky qui présentait 3 groupes : Julia Chesnin Quartet, Elodie Rama et Cut the Alligator. Et quelques surprises.
Comme on dit parfois, samedi « the place to be », c’était à la Mjc Bréquigny. Pour la clôture de son festival, Jazz à l’Ouest avait programmé trois groupes aux caractères bien trempés. Tout a commencé avec le jazz et la voix soul de Julia Chesnin. Un peu plus d’une heure de musique pour rattraper son annulation l’an passé, Julia Chesnin et ses trois musiciens (Emmanuel Guillard aux claviers, Pierre Patinec à la basse et Marc Camus à la batterie) ont chauffé le public qui s’entassait à la porte d’entrée. Le temps d’une pause dans le hall avec un show de beatboxing, et c’est au tour d’Élodie Rama, venue défendre son premier album sorti le mois précédent, Strange Island. Batteur, guitariste aux chorus jazz, machines et beatbox, son univers balance entre ballades tranquilles, rythmes jamaïcains et des touches soul. Des explorations mélodiques et rythmiques qui ont conquis une large partie du public. Mais celui-ci bouillonnait pour la tête d’affiche de la soirée : les locaux de Cut The Alligator, introduits par Dj Freshhh aux platines et Doc Brownn au flow.. et à la chorégraphie générale. De quoi préparer tout le monde à des compositions ou reprises soul funk. Louise Robard au chant, accompagnée d’une section cuivres, clavier, basse et guitare; le groupe n’y va pas par quatre chemins et sait réveiller le beat qui sommeille en vous.
Avec une soirée qui s’est terminée bien tard et un public qui a répondu présent, la 24ème édition de Jazz à l’Ouest s’est achevée dans la sueur et dans la bonne humeur. Comme disait Funkadelic, « Free your mind, and your ass will follow ».
Écouter Julia Chesnin // Écouter Élodie Rama // Écouter Cut The Alligator // Écouter Doc Brrown // Écouter Dj Freshhh
