Jeudi 20 mars, le festival Dooinit s’invitait au Jardin moderne pour une date lançant le festival qui se tient à Rennes jusqu’au 29 mars. Et cette fois, la programmation propulsait d’emblée le rythme en tête d’affiche.
La soirée a démarré avec la rappeuse Pumpkin ici aux platines pour un warm up bien trempé dans le hip hop. Une mise en bouche avant d’accueillir le surprenant duo Illnoledge qui a carrément inventé son propre style musical, le Akan Fu, mêlant afrobeat, jazz, reggae, funk et toute une palette d’influences. D’abord en instrumental, entre basse et percussions, avec quelques sons additionnels, puis prenant le micro pour un moment qui invite à la danse, les deux frères Steve et Mill Hartley dégagent une puissance musicale et scénique assez fascinante. Le genre de fusion qui embarque et dont on ne regrette qu’une chose : que ça se termine.




C’est ensuite au tour de Kiefer trio, à savoir le pianiste et compositeur Kiefer, issu de la scène underground de Los Angeles, accompagné par Cameron Thistle à la basse et Diego Ramirez aux percussions. Ici aussi le rythme est au cœur, avec des changements de rythmes improbables de la part de la section basse batterie, qui pousse loin les envolées. Avec un jazz electronica qui s’en va jouer avec quelques motifs d’impro, le clavier se fait parfois complètement soul. Une navigation dans les musiques afro américaines de haute volée, avec une technicité pointue et un jeu collectif enivrant. Assurément, le choix de ce plateau était judicieux. Encore !

