Le souffle gnawa du Grand soufflet

Vendredi 5 octobre, chapiteau plein au Thabor pour le festival du Grand Soufflet. Avec une soirée qui s’orientait vers le Maghreb et le Moyen-Orient, en compagnie des énergiques Bab L’Bluz et Acid Arab.

 

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Pour la première partie, c’est un vent marocain qui traverse le chapiteau avec le quatuor Bab L’Bluz; fondé en 2018 à Marrakech, le groupe s’appuie sur un duo rythmique (batterie et percussions) et un duos de guembris amplifiés. Avec la particularité que celui de la chanteuse, Yousra Mansour, a un double manche.

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Un jeu musical qui emprunte aux chants du sud marocain, aux transes gnawa, mais tout autant au blues qu’au rock psyché, appuyé par le guembri basse du musicien et compositeur du groupe Brice Dottin. Un équilibre qui prend corps au fur et à mesure, accélérant la cadence pour un tourbillon fiévreux, également porteur de messages pour la paix ou en faveur du féminisme. Une belle (re)découverte donc, à savourer en live.

Un concert suivi d’Acid Arab, pour plus d’une heure et demie derrière les machines, avec leur marque de fabrique particulière : des compositions électro qui empruntent des mélodies au raï ou au chaabi, les rendant pionniers de l’électro-orientale. Des emprunts qui sont parfois rythmiques, mais où l’on reconnaît également des thèmes traditionnels, souvent portés par des chanteurs ou autres musiciens avec qui ils collaborent. Lumières changeantes et lourdes basses, le chapiteau hoche la tête et danserait presque d’un seul corps. Un mélange gagnant pour un dancefloor bouillant.

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