Le Grand soufflet : c’est reparti pour un tour !

Et de 29 ! Le festival du Grand soufflet ne s’essouffle pas et revient en Ille-et-Vilaine du 2 au 12 octobre, avec la diversité musicale qu’on lui connaît. Tour d’horizon du programme.

GS24-Affiche

Tenir des années avec une programmation autour de l’accordéon (et autour du monde), c’est le défi du festival Le Grand Soufflet, qui continue de brasser les genres musicaux. Avec la curiosité qu’on lui connaît, cette année se maintient avec son lot de découvertes, d’hybridations et de croisements, à l’image de l’ouverture qui fera un pont entre l’Inde et la Bretagne avec la formation Sangam et les musiques nomades de la chanteuse Sîan Pottok, qui porte haut le Kamele Ngoni (harpe traditionnelle d’Afrique de l’Ouest) pour des compositions envoûtantes. On peut d’ailleurs en écouter de suite, vous êtes bien impatients pour le mercredi 2 octobre au Thabor.

Les groupes bretons ne sont pas en reste, avec la programmation de Fleuves (jeudi 3 au Thabor), Denez Prigent (vendredi 11 à Saint-Aubin-du-Cormier), Startijenn (dimanche 6 au Thabor pour une après-midi dansante), ou encore Skeeq, qui eux aiment s’envoler vers les pays scandinaves (samedi 5 à Marcillé Robert, dimanche 6 à Laillé). On pourra aussi noter la création intrigante autour des lavandières dimanche 6 à l’église Saint-Aubin de Rennes, avec la voix de Marthe Vassalo accompagnée du chœur Mélisme(s) et d’un accordéon diatonique. Des musiques bretonnes qui sauront aussi se mêler à l’Occitanie avec les polyphonies croisées de Barrut & Diridollou Lavigne (samedi 5 au Thabor).

Le vagabondage s’en ira du côté des musiques créoles, avec notamment Oriane Lacaille (oui oui, la fille de René), fera un crochet par la Galice avec le duo Caamaño & Ameixeiras, et nous fera danser sur les musiques nord-africaines le vendredi 4 sous le chapiteau du Thabor avec le gnawa de Bab l’Bluz et l’électro d’Acid Arab (oui nous trépignons d’impatience). À moins que vous ne préfériez aller à la rencontre du Qanûn de Christine Zayed ou la guitare de Kya Loum ? Vous l’aurez compris, Le Grand Soufflet ne s’arrête pas aux cases, et mise toujours sur les rencontres, la joie et le partage dans la musique. Une respiration essentielle à effectuer en ce début octobre.

 

 

Le site du festival

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