C’est un disque un peu mystérieux, fait de multiples sonorités. Une balade folk hybride qui convoque les esprits tribaux en trois langues (français, anglais et grec ancien). Une échappée musicale portée par un trio rennais.
Paru fin 2023, l’album Beau Brûlis se joue habilement des étiquettes, alternant jeu de guitare acoustique ou électrique, insufflant des touches percussives singulières. Un tissu d’histoires qui prennent place entre blues chamanique et rock intimiste. Trois questions au groupe qui joue régulièrement sur Rennes, presque un an après la parution d’un disque qui mérite de continuer à être écouté.
■ Comment s’est formé le groupe ?
Nous nous connaissions bien avant de jouer ensemble. Et puis en 2016 nous avons créé Visage Brûlé, avec Nicolas Maignan, bassiste. C’était un mix de rock et d’afro-beat qui mêlait déjà les 3 langues : anglais, français et grec ancien. Fin 2019, quelques mois après que nous ayons commencé des recherches musicales en trio, Nicolas est décédé. Nous avons alors décidé de continuer à jouer tous les 3, avec un nouveau projet qui mettrait plus en avant l’acoustique et le groove.
■ Pourquoi ce nom d’album, Beau Brûlis ?
Beau Brûlis fait référence à la culture sur brûlis : on brûle le sol pour le fertiliser. C’était une manière de rendre hommage à notre ami, de parler aussi de renaissance et de donner de l’espoir au milieu du chaos actuel. Au fil de l’album, les différents titres résonnent les uns les autres autour de ce thème.
Nick Cave and the bad seeds, the Ex, Ali Farka Touré, Fela Kuti, Alemu Aga, Tinariwen, Justin Adams, Tom Waits…
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