Après une annulation en 2020*, le festival du Grand Soufflet revient guincher en Ille-et-Vilaine du 6 au 16 octobre; avec comme à l’accoutumée le chapiteau au parc du Thabor, le reste des propositions n’en est pas pour autant moins festif. Tour d’horizon du programme !
Le visuel de ce nouveau cru est signé Carole Mariet
En avant la transe
Si nous devions retenir (en toute subjectivité) quelques soirées du programme, nos oreilles s’en iraient certainement du côté du Maghreb avec la soirée Al Qasar le vendredi 8 octobre. En première partie, N3rdistan, véritable coup de cœur que nous avions découvert à Bars en trans en 2015**. Un plateau qui s’annonce donc électrique, avec une forte marque gnawa qui n’est pas sans résonner avec la formidable musique electro-trip-hop d’Orange Blossom (le vendredi 15 à Pont-Péan).
Mais la transe, c’est aussi le rock magnétique vaudou de Moonlight Benjamin (samedi 16 à Pacé), la voix du somaliland de Sahra Halgan (le 16 à Rennes) ou encore l’afrobeat de Djusu. Pour la peine, on a fait une petite playlist.
D’autres rythmes voyageurs seront aussi à l’honneur, comme la samba des rennais Elefante, les traits breizhiliens de Bel air de forro, les chevauchées balkaniques de Pad Brapad ou la créolitude de Looshan (qui assure la première partie d’Orange Blossom, plaisir doublement garanti donc).
L’amour des mots
Avec une tête d’affiche comme les Têtes Raides, talonnés de peu par Lo’Jo ou encore Yves Jamait (ici en acoustique, le samedi 9 à Janzé), les mots sont de bons compagnons pour l’accordéon. On sera donc ravis de découvrir la voix d’Hélène Le Gros, celles en duo de Tascabilissimo, ou la chaude et rocailleuse de Ben Herbert Larue (le samedi 9 à Bédée) . En retrouvant Fixi en compagnie d’R.Wan pour leur formation Java (c’est pas dla menthe à l’eau) qui devraient animer le chapiteau du Thabor par leur gouaille le dimanche 10 octobre. Verbalement vôtre, bon festival à toutes et tous.
Toutes les infos sur le festival
*nous tenterons de passer cette année sous silence en terme de propositions festivalières, tandis que sur 2021 plane la désagréable ombre du passe sanitaire, malheureusement requis pour accéder aux propositions du festival
**ce qui ne nous rajeunit pas vraiment
