Alors que le confinement se poursuit, les initiatives solidaires ont éclos au fil des jours. Car tout le monde n’est pas confiné dans la même situation sociale.
La majorité des informations est regroupée ici : https://rennescovidsolidarite.info/
■ Aides alimentaires (mais pas que)
Alors que les Restos du cœur font nationalement appel à des dons pour la 1ère fois de leur histoire, l’alimentation est l’un des problèmes posés par le confinement, notamment pour les familles qui se voient obligées de remplacer la cantine. Plusieurs chaînes ont été mises en place.
> La création de colis solidaires accompagnée de partenaires comme le P’tit Blosneur, l’Épicerie gratuite, Phénix, Bulles solidaires, la Croix-Rouge, le Secours Populaire, l’Association rennaise des centres sociaux, la Banque alimentaire, Cœurs résistants et même le Théâtre national de Bretagne qui a reversé les sommes perçues grâce à son cinéma en ligne. Grâce à un don de 15 euros, la distribution d’un colis d’une quinzaine de kilos est mise en place : il comporte des produits de première nécessité comme des pâtes, du riz, des conserves, de l’huile, du cacao, du café, du lait, du savon, du shampoing, des couches pour bébés et des protections féminines si besoin… Les colis sont livrés à domicile, distribués dans le centre-ville, remis sur rendez-vous selon les moyens les plus sanitaires et aisés possibles. 600 paniers ont ainsi été financés à la date du 16 avril mais les besoins restent nombreux et il s’agit de continuer la solidarité. Une seule adresse pour les aider : par là.
> Le Secours populaire propose également des colis mais cette fois-ci au niveau départemental. Une quarantaine de bénévoles sont mobilisés pour le portage, mais les finances de la structure sont plus fragiles qu’à l’accoutumée. Ils ont lancé un appel d’urgence à soutien pour assurer leur(s) mission(s). C’est par ici.
> Il y a également des lieux de vente à très bas prix comme l’épicerie solidaire DUM (15 rue Lobineau, ouverte du lundi au samedi de 10 h à 16h30) ou à prix libre à la Maison de la grève (rue Legraverend) ; les distributions sont annoncées sur leur site et organisées par le Réseau de ravitaillement des luttes.
> Parmi les situations les plus difficiles, celles des demandeurs d’asile, sans-papiers ou personnes à la rue. La structure Utopia 56 poursuit ses actions depuis le début du confinement en organisant des maraudes pour distribuer produits et repas. Eux aussi ont besoin de soutien et c’est de ce côté.
> Différentes chaînes tentent de se mettre en place comme les Paniers suspendus (chacun met ce qu’il peut ou prend s’il a besoin dans le panier qu’il croise sur sa route), mais aussi des propositions diverses comme le prêt de vélo par La Petite Rennes ou des aides de service de particuliers ; elles sont à retrouver sur la plateforme de La Fabrique citoyenne.
■ Des attestations en plusieurs langues
Depuis le début du confinement, il faut remplir une attestation pour se déplacer ; l’association Langophonies a proposé dès le départ des attestations en plusieurs langues qui sont disponibles par ici. Il existe également une version Falc (facile à lire et à comprendre).
Pour clôturer cet article, nous y ajoutons le film Chloé réalisé à Rennes par Teddy et Willy Basquin. Un court métrage qui rappelle la situation des soignants. Et rappelle l’accueil qui leur a été réservé lors de leurs revendications.