Le rendez-vous des arts, musiques et technologiques Maintenant qui déroulait son festival du 4 au 13 octobre propose également bon nombre d’expositions, qui sont, pour certaines, visibles plus longuement. Promenade parmi les installations.
Dessin interminable à la Maison des associations > 31 octobre
De loin, impossible de distinguer quoi que ce soit : l’illustratrice rennaise Elly Oldman s’était lancée dans un projet un peu fou : un dessin sans fin, à savoir une myriade de dessins reliés les uns aux autres et constituant une fresque géante (qui pourrait donc être prolongée à l’infini). Une grande fresque au mur, l’autre au sol : en s’approchant, le visiteur plonge dans un univers semi contemporain semi cartoon, avec de l’humour, des éléments du quotidien, mais aussi des messages écologiques, comme ci-dessous avec le plastique.
Elly Oldman, outre son projet La Grande histoire du dessin sans fin, présente aussi sur place plusieurs illustrations dans un autre registre.
Petites bêtes à la MJC Grand Cordel > 5 décembre
C’est l’interactivité et l’animation qui sont mises à l’honneur avec Uramado, le réveil des Tanukis signé de Julie Stephen Chheng. Dans vos mains, une tablette numérique. Sur les murs, des animaux plus ou moins imaginaires et colorés (qui font penser à l’univers des studios Ghibli) qu’il faut viser via votre écran. Et là, la magie opère : les animaux s’animent. Une salle de la MJC Grand Cordel est donc remplie de différentes illustrations (les enfants peuvent faire la visite avec un masque) disséminées un peu partout (en hauteur, sur les radiateurs, au-dessus des portes, dans un coin). Passé plusieurs questions, vous pouvez découvrir votre animal totem. Un joli moment à passer en famille, mais qui ravira aussi les plus grands.
Lévitation au musée des Beaux-Arts (terminé)
C’est un anneau de 8 mètres de diamètre qui représentait une Aurore boréale, titre de l’installation de Vincent Leroy présentée jusqu’au 13 octobre au cœur du musée des Beaux-Arts. Suspendue de manière discrète, la sculpture tourne sur elle-même, donnant une impression de lévitation. Autour, un dispositif sonore. L’artiste invitait donc ici à contempler, comme pour ralentir le temps, et vivre une expérience aérienne.
Réalité virtuelle au Vieux Saint-Étienne (terminé)
Le cœur du festival proposait 3 installations différentes : Métamorphoses d’Inès Alpha proposait des variations de maquillage 3D (largement inspiré par la japanimation) et qui sont largement liées aux filtres actuels utilisés sur Instagram ou Snapchat (soyons honnêtes, nous on a jamais testé). Apparatum, une machine inventée par des artistes et designers polonais de panGenerator qui génère des sons analogiques ; avec une interface numérique pour l’interaction avec le public, l’installation s’inspire du Polish Experimental Studio, l’un des premiers studios au monde à produire de la musique électroacoustique. Enfin, Atlas et ses petites constructions en bois : animation d’architecture par le biais d’une tablette. Les travaux de Marie-G. Losseau et Yann Deval pouvaient aussi être expérimentés par le biais d’un casque permettant en semant des graines de créer une ville virtuelle. Pour trouver, enfin, la ville idéale ?