La saison 2019/2020 du TNB sous le signe de la « diffraction »

Avec Arthur Nauzyciel,directeur du TNB depuis 2017, le théâtre met le cap sur de nouveaux horizons. Le succès établi avec 100 000 billets vendus à la saison précédente, encourage la prochaine à continuer sur cette voie. Voici un petit aperçu de ce que cette saison 2019-20 a à nous offrir.

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Arthur Nauzyciel présente la nouvelle saison du TNB qu’il souhaite être un « écho des artistes et donc du monde ».

Toujours dans l’idée d’élargir son public et d’interagir avec, le TNB offre conserve les ateliers TNB en famille, le club des curieux, les ateliers ciné. En cette nouvelle saison, le public pourra aussi rencontrer les artistes et découvrir leurs univers et processus de création, lors des ateliers de pratique artistique ouverts à tous.

La programmation du cinéma sera toujours en lien avec celle des spectacles. Elle s’intègre dans les thèmes et les univers des artistes. Ce jeu d’échange entre spectacle et cinéma est le mot d’ordre de cette nouvelle saison. La dissolution de la frontière entre public et artistes, entre cinéma et spectacles mais aussi entre tous les arts et l’imaginaire en générale, se concentre dans l’envie d’un art qui « peut nous aider à voir, à élargir nos champ de vision et qui fait sens » souligne le directeur.

Ainsi côté spectacle, la question de la marginalisation et de l’exclusion s’impose chez Lazare, le « Rimbaud des banlieues » et Jean-René Lemoine « à la voix si particulière », avec respectivement une pièce cinématographique et musicale Je m’appelle Ismaël et de l’autre un opéra parlé Médée, poème enragé. Nous parlerons d’appropriation culturelle avec Latifa Laâbissi et sa pièce White dog où  l’auto-censure engendre la réinvention d’une communauté.

 

Le TNB ne manque pas de proposer des spectacles plus légers, au sens propre du terme. Omphalos de Damien Jalet disperse 20 danseurs au centre de ce qui semble être une parabole. Un événement spectaculaire à ne pas manquer, en plus de L’Oiseau-lignes, la nouvelle création envoûtante de Chloé Moglia, entre théâtre et cirque, entre le lourd et le léger qui offre de nouvelles perspectives.

Omphalos et ses danseurs - Photo Emmanuel Adamez

Omphalos et ses danseurs – Photo Emmanuel Adamez

Le public pourra aussi découvrir des spectacles plus intimes. La saison 2019-2020 s’ouvre sur deux nouvelles pièces de Pascal Lambert : Architecture et Mes frères. Ces deux spectacles seront l’occasion de voir jouer le directeur du TNB, Jacques Weber, Emmanuelle Béart ou encore Audrey BonnetLa figure paternelle, quelque peu tyrannique, est l’écho troublant d’un populisme grandissant chez Architecture. Tandis que le désir masculin laisse place à l’affrontement fraternel avec Mes frèresLa Dispute, quant à elle, expose la voix de 8 enfants face au divorce de leurs parents. Mohamed El Khatib propose de découvrir leurs préoccupations parfois drôles et parfois d’une grande maturité.

L’artiste Étienne Daho et son concert plus intimiste, Alice Ripoll et son spectacle de danse brésilienne Cria, Le bruit des loups du magicien Étienne Saglio, la langue bretonne à l’honneur aussi avec Autoportrait à ma grand-mère de Patricia Allio, sont autant de spectacles parmi tant d’autres à ne pas louper cette saison.

Programme de la nouvelle saison du TNB

2 comments

  1. Jacques Kerloch /

    Je viens de voir « architecture », de Pascal Rambert.
    Depuis plus de vingt ans que je fréquente le TNB, je ne me suis jamais autant ennuyé.
    Un texte creux. Des monologues remplis de lieux communs, de banalités.

    • Bonjour, nous sommes désolés pour vous; nous n’avons pas vu ce spectacle nous ne pourrons donc en dire quelque chose ! Nous vous souhaitons tout de même de belles découvertes pour la suite de la saison (ou lors du festival en novembre ?).

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