Nouvelle transat musicale en solitaire pour Quentin Sauvé, qui sort ce mois-ci Whatever it takes chez Ideal Crash. Un album à savourer note après note.
Programmé lors des dernières Bars en Trans, Quentin Sauvé s’est échappé des projets collectifs (notamment Throw Me Off The Bridge qui a réalisé plus de 300 dates), voilà un disque plus épuré. Comme débarrassé d’emballages inutiles. Ici seul l’écho de la voix et de la guitare emplissent l’espace. Parfois à la mesure d’une cathédrale comme sur le 1er titre « Dead end », parfois plus sèchement comme une folk rugueuse (« People to take care of »). Les introductions son souvent discrètes, arrivant sur la pointe des pieds (« Love is home ») ou laissant la voix à nu, un peu fragile et vibrante (« Selfless »).
Traçant de belles lignes mélodiques, des arpèges aussi efficaces que ravageurs en guise de nostalgie, la partie vidéo est également soignée, avec le clip de « Love is home », après celui très remarqué fin 2018 du titre « Dead end ». Bonne dégustation de cette pépite indie-folk qui mérite l’attention.
En concert au Bateau Ivre le 30 janvier